Désormais les remous sociaux à cause du manque d’électricité font parti du quotidien des Guinéens.
Face à ces manifestations anti-délestage, les autorités militaires ont choisi la voie de l’excès et de la répression.
Car la répression d’hier 22 avril ont fait deux victimes. Il s’agit de deux jeunes adolescent tous tués par balle.
L’un des jeunes tué du nom de Amadou Sara Bah, était agé que de 16 ans et habitait le quartier Cimenterie en haute banlieue de Conakry..
La deuxième victime du nom de Moussa Soumah a été touché aussi par balle, hier soir à Taouyah.
Et ils ont été tous tués parce que les habitants de ces quartiers manifestaient contre les coupures récurrentes d’électricité.
Il faut noter que les coupures d’électricité accompagnées d’incendies des installations électriques à Conakry et dont les causes ne sont pas connues du grand public, sont depuis des mois très fréquentes.
C’est cette situation devenue insupportable pour les citoyens guinéens qui sont les causes de ces manifestations sporadiques.
La situation reste aujourd’hui encore très tendue à Taouyah, un quartier réputé pourtant être très paisible.
Depuis ce matin les jeunes de ce quartier ont érigé des barricades tout en brûlant des pneus pour protester contre l’assassinat du jeune élève Moussa Soumah tué hier soir par balle par les forces de l’ordre.
Pendant ce temps les autorités militaires en l’occurrence le chef de la junte Mamadi Doumbouya continuent de faire tomber des décrets sur fond de népotisme et calculs ethnicistes dans un pays où règne désormais un désordre, une décadence sans précédent.
Le CNRD tourne en rond et refuse de s’atteler sur l’essentiel c’est à dire être à l’écoute des préoccupations des citoyens guinéens et le retour à l’ordre constitutionnel.
Les militaires sont plutôt préoccupés à faire asseoir leur pouvoir agonisant, essoufflé et sans substance.
Et de l’autre côté les politiciens guinéens notamment les tenors des grands partis politiques (UFDG, UFR, RPG-arc-en-ciel) prouvent par media interposés à cause de fausses alliances et des questions de leadership dans le désordre, leur désaccord sur tout d’ailleurs.
C’est comme si chacun refuserait sur fond d’égo surdimenssioné de trouver un socle commun pour construire une sortie viable à la crise actuelle.
Une situation de cul de sac habituel qui n’arrange que la junte militaire transformée en une sorte de nouvelle caste de jouisseurs nuisibles au développement du pays,.
Elle a malheureusement refusé la rupture, après avoir renoncé aux aspirations démocratiques et à la liberté voulues par le peuple.
Aïssatou Chérif Baldé
Cette junte a atteint son paroxysme d’abus de pouvoir qui réponde par chaque manifestation a une représaille mortelle sur ces citoyens particulièrement ceux de l’axe handanlaye kagbelin.
Paix à leurs âmes ainsi qu’à nos devanciers que la malédiction divine s’abat sur auteurs