Après le musellement des médias privés guinéens, le chef de la junte militaire guinéenne et son gouvernement de transition montrent leur volonté d’anéantir toutes les voix dissidentes du pays.
Nous avons assisté cette semaine à l’arrestation de plusieurs acteurs de la société civile en l’occurrence Foniké Menge Sylla, Billo Bah et Alpha Bayo.
On a appris aussi que la santé des deux premiers détenus notamment Foniké Menge Sylla et Billo Bah s’est très vite détériorée. Ils seraient, selon les informations rapportées par leur proche dans une situation très critique.
Une démarche habituelle de la part de la junte militaire guinéenne parce qu’elle résulte de la mauvaise appréciation des autorités qui sont en place, qui veulent simplement anéantir le droit, anéantir les libertés.
Aujourd’hui, dans ce pays, plus personne ne prend le risque de parler parce que des juges sont au service d’un régime militaire qui pense que le musellement est le meilleur moyen de gouverner.
L’arrestation sans motif réel de Général Sadyba Koulibaly suivi de son assassinat présumé démontre que cet énième Bokassa guinéen du nom de Mamady Doumbouya a transformé la République en une sorte de prison à ciel ouvert.
Depuis bientôt trois ans, la Guinée vit une tragédie sans fin
Le désormais seul maître de Conakry, Mamady Doumbouya, galvanisé par ses sbires de tout acabit, veut faire vivre au peuple de Guinée une terreur sans fin.
Des tueries, des arrestations arbitraires, des censures de tous les canaux de communications y compris l’Internet, le régime appuyé sur l’armée et la police ne lésine sur rien pour réprimer les populations.
Mamady Doumbouya, le despote de Conakry, après son coup d’État militaire, est en train de transformer la Guinée en une prison à ciel ouvert où il compte embastiller tous ceux qui tentent de s’opposer à son œuvre machiavélique, celui de s’octroyer une présidence à vie.
Il peut se le permettre, car il est non seulement soutenu par le réseau mafieux françafrique et bénéficie selon un article paru dans le journal “MondeAfrique”, en octobre 2021 du soutien des dirigeants de Mossad et le réseau franco-israélien.
Car selon ce journal: “Les dirigeants du Mossad et le lobby franco-israélien n’auraient jamais pardonné au président guinéen renversé Alpha Condé d’avoir été à l’origine de la condamnation en première instance (Janvier 2021) à Genève par la justice Suisse pour corruption et blanchiment d’argent de leur compatriote Beny Steinmetz”.
Mamady Doumbouya, le Bokassa 1er sans empire ni couronne encore moins un manteau d’empereur
Le chef de la junte militaire guinéenne Mamady Doumbouya est devenu un oppresseur, le parrain de la caste des jouisseurs donc le parrain de la corruption en Guinée.
Et cela suffit pour actionner la machine à répression. La justice à ses ordres engage des poursuites judiciaires contre les acteurs politiques, les médias, les acteurs de la société civile guinéenne et occulte les multiples exactions disproportionnées perpétrées par l’armée et la police sur les populations, depuis bientôt trois ans.
Nous avons en face de nous, des dirigeants qui ressemblent à des limousines passe-partout ayant une angoisse devant le vide qui provoque cette ambition, ce pouvoir démesuré, cet acharnement à posséder, par tous les moyens.
Et nous sommes dans le pays de Bokassa alias Mamady Doumbouya où les fossoyeurs d’hier se mutent en donneur de leçons,les opposants d’hier et vizirs d’aujourd’hui (ministres, Dafs et directeurs généraux) plus voraces que les anciens deviennent des corrupteurs, corrompus.
Aujourd’hui le pays est hautement militarisé. Aucune manifestation de contestation n’est possible et le peuple est essoufflé, lessivé et l’opposition politique anéantie.
Pendant ce temps, la CEDEAO et l’Union Africaine, la communauté internationale semblent avoir pris fait et cause pour le chef de la junte militaire qui entend désormais régner sur la Guinée avec une main de fer.
La Guinée est devenue la Birmanie de l’Afrique
Sous prétexte que la sûreté intérieure du pays est menacée, le régime versé dans le fascisme réduit ou obstrue tous les canaux de libre expression et de circulation.
Des scénarios rappelant les pratiques de régimes dictatoriaux lorsqu’ils veulent sévir contre des citoyens aspirant à la liberté et à la démocratie.
On a compris aussi que toutes les sorties du chef de la junte sur une prétendue volonté de lutter contre la corruption et le détournement des biens ne sont qu’une diversion. Car les cadres les plus corrompus se trouvent dans son cercle restreint.
Et il ne va jamais scier la branche sur laquelle il est assis.
Pour les Guinéens lambda, ayant perdu tout espoir d’alternance démocratique, ils ne cherchent qu’à subsister pour ne pas crever sous le poids de la pauvreté en attendant le réveil de la conscience du peuple, l’origine de toutes les révolutions populaires.
Des révolutions devant lesquelles aucun tyran ne peut résister. Et c’est pour bientôt.
La Guinée vit l’une des plus pires heures de son existence depuis la fin du 1er sous cette ère putschiste avec une forte répression des activistes et libertés individuelles.
Il serait Tant qu’un soulèvement populaire soit à l’ordre du jour pour en finir avec légionnaire françafricain