Pendant qu’en Guinée, la population assiste impuissamment au retour des coupures d’électricité sous le régime du pion de la françafrique Mamadi Doumbouya.
D’autres pays tels que la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud font des exploits en matière d’énergie, source de toute forme d’industrialisation et du bien être d’un pays.
Pourtant la Guinée est connue pour ses énormes potentialités en matière d’énergie après plus de six décennies d’indépendance. Et ce manque d’électricité est une grande sourdine.
Car le pays dispose pourtant de ressources hydrauliques immenses qui peuvent lui permettre d’avoir de l’électricité, de l’eau potable en abondance.
Sur le continent existe tout de même des chefs d’État africains qui ont compris qu’ils doivent faire preuve d’ambition dans leur politique énergétique s’ils veulent assurer leur décollage économique.
Car l’accès à l’électricité est indispensable pour sortir le continent africain de la pauvreté.
Et d’ailleurs d’après nos recherches seuls 42 % des Africains ont accès à l’électricité, contre 75 % dans les pays développés.
L’équation africaine en matière d’énergie n’est pas du tout aisée. A l’exception de l’Afrique du Sud et d’autres pays de l’Afrique du Nord.
L’Afrique du Sud leader en matière d’énergie
Avec un taux d’électrification de plus de 90 % atteint cette année, l’Afrique du Sud, devient l’un des pays les mieux électrifiés du continent africain.
Selon le rapport « The Energy Progress Report 2023 » de la Banque mondiale et de l’Agence internationale de l’Énergie, quatres pays d’Afrique du Nord font partie des pays avec le moins de problèmes d’électrification.
Ces pays de la région affichent un taux d’électrification de 90 % et il s’agit de l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie.
Trois de ces quatre pays génèrent leurs capacités électriques principalement à partir des énergies fossiles.
C’est le cas de l’Égypte, de l’Algérie et de la Tunisie, pour lesquels les énergies fossiles représentent plus de 90 % du mix électrique.
En plus des pays de l’Afrique Nord cités, et de l’Afrique du Sud électrifiée sont désormais à 90 %,. Cependant les Seychelles et l’Île Maurice font partie des seuls pays africains affichant un taux d’électrification de 100 %.
Ils sont suivis par le Cap-Vert(96%,) le Gabon (92%)et les Comores(88%.)
Et en Afrique de l’ouest le Ghana occupe la première place avec un taux d’électrification de (86%), ensuite vient la Côte d’Ivoire (71%) le Sénégal (68%). Et le Nigeria le géant économique africain affiche paradoxalement un taux d’électrification de (60%) seulement.
La Guinée fait partie des pays les moins électrifiés
La Guinée occupe le bas de l’échelle en matière d’énergie avec un taux d’électrification de (47%) qui depuis l’arrivée de la junte militaire au pouvoir ne reflète sans doute plus la réalité.
C’est l’un des pays du continent qui fait encore face à de graves problèmes d’accès à l’électricité.
Et le pays fait face à des coupures fréquentes et une couverture insuffisante.
En outre, l’électricité produite en Guinée est très onéreuse pour les ménages qui n’obtiennent aucun soutien ou appui de la part de l’Etat pour alléger ces coûts surtout pour les ménages à faibles revenus.
Et pourtant, la Guinée dispose de tous les atouts pour devenir un leader en matière d’énergie renouvelable par exemple.
Mais pour atteindre ces objectifs, il faut bien avoir des ambitions dans la politique énergétique et avoir surtout un moyen technologique, technique et financier.
Pour faciliter l’accès à l’électricité, les experts en matière d’énergie préconisent par exemple de mettre en place une échelle massive de distribution de foyers améliorés, une mesure simple et peu coûteuse, mais pourtant peu mise en œuvre.
On peut aussi opter pour la production et la distribution décentralisée, à partir de solutions hors réseau et mini réseaux. Ces solutions font appel au solaire photovoltaïque, à la micro-hydraulique, ou encore à la méthanisation moins coûteux et facile à installer en milieu rural.
En effet, le décollage économique de la Guinée passe par une politique énergétique ambitieuse.
Car il ne saurait y avoir de développement agricole, industriel et technologique, sans énergie.
L’accès à l’électricité est indispensable pour sortir le pays de la pauvreté, lui permettre d’améliorer ses infrastructures de santé et l’éducation.
Mais en attendant les nouveaux acteurs du cinéma de l’État guinéen déblatèrent tout ce qui leur passe par la tête, du moment que ça peut les arranger, sans le moindre souci pour la véracité ou la fausseté de ce qu’ils assertent. Ils déconnent joyeusement. Et pour ce faire ils disposent de multiples stratégies: noyage de poisson, bien évidemment enfumage, changement de sujet pour distraire et occuper les gens, obscurantisme, discours creux pour ne citer que ceux-là
Aissatou Cherif Balde
Depuis la fin d’année 2022, la capitale conakry et l’intérieur du pays ont commencer a connaître des délestage incessable de l’électricité sous ce chaleur extrême que ces citoyens ont dû passer le ramadan malgré.
Au moins avec le putschiste constitutionnel déchu du 5 septembre, il était assez stable car le navire turc y-etait pour couvrir ces bagages hydroélectrique inachevés (Kaleta, Souapiti) lancer pour des campagnes.
Plus de 3.000.000$ débloquer pour parvenus l’électrification du pays est rester vain, il se peut que ces ressources de la nature lui serait une malédiction.