Depuis la crise mondiale qui secoue le secteur du blé à cause de la guerre en Ukraine, le Zimbabwe, pays de l’Afrique australe où le blé reste beaucoup consommé, a décidé d’investir massivement dans son secteur de blé pour devenir autosuffisant.
Car dans ce pays de l’Afrique australe, le blé est principalement la céréale la plus consommée. Et elle est cultivée dans la région du Mashonaland qui compte pour plus de 75 % de l’offre nationale.
Déjà pour la campagne agricole de 2023/2024 les autorités Zimbabwéennes entendaient faire passer sa production de blé à 408.000 tonnes pour l’année 2023, contre 375.131 tonnes l’année 2022.
Elles voulaient pour ce faire viser à planter 85.000 hectares de blé d’hiver pour atteindre cet objectif, sur la base du rendement réel de 4,8 tonnes par hectare atteint en 2022.
Sur ces 85.000 hectares, “65% devraient être soutenus par des programmes garantis par le gouvernement et 35% par le secteur privé”
Grâce à cette politique agricole efficace du gouvernement, le Zimbabwe a atteint l’an dernier l’autosuffisance en blé pour la première fois en 56 ans, après que la production ait augmenté de 25%, dépassant les 375.000 tonnes en 2022.
Le pays n’a en réalité besoin que de 360.000 tonnes de blé par an pour répondre à la demande intérieure.
La pénurie mondiale du blé a donc poussé le Zimbabwé à mettre en place un plan agricole efficace le permettant d’être autosuffisant.
Le pays continue d’innover dans la culture de blé car les surfaces dédiées à la culture du blé sont en hausse de 7000 hectares supplémentaires pour atteindre 85.000 hectares. Parallèlement le gouvernement mise déjà sur une croissance de 8,8 % de la production de la céréale à 408.000 tonnes.
Le pari de l’autosuffisance en blé est finalement gagné au Zimbabwé, le pays du défunt président Robert Mugabe.
Une voie d’autossufisance alimentaire qu’entame Hararé et plus de persévérance dans au différents domaines
Que Tous Les Autres Pays Africains s’en Inspire Très Rapidement ????