Comme annoncé dans notre précédente publication, le mouvement syndical guinéen a durci le ton après la condamnation à la prison ferme, le vendredi 23 février 2024, de Sékou Djamal Pendessa, Secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG).
Selon les images et les informations qui nous parviennent, le mot d’ordre de grève semble être suivi à la lettre par les syndicalistes.
Les magasins et boutiques sont fermés, même si les marchés de condiments et les stations de service sont ouverts au public.
Pour l’heure aucun incident majeur n’a été enregistré dans la capitale Conakry, réputée pour la violence policière.
Mais un impressionnant dispositif sécuritaire a été mis en place dans la capitale guinéenne. Des militaires, des gendarmes et des policiers ont été déployés sur les grandes artères et carrefours, notamment dans la grande banlieue dortoir de Conakry.
Déjà hier soir, l’épicentre des contestations contre les violations des droits de l’homme que sont Hamdallaye, Bambéto, Cosa, Wanindara, Sonfonia et le Prince est rentré dans la danse en érigeant des barrages.
Il faut noter que les revendications du mouvement syndical portent sur la libération des ondes, la levée des restrictions sur l’internet et la libération du journaliste et syndicaliste Pendessa.
Espérons que le régime militaire va accepter de prendre la voie de la solution de bon sens et de mesure pour sortir la Guinée de cette situation crisogène.