La servitude volontaire: cette perversion inexplicable qui pervertit la nature humaine. 

La servitude volontaire et mentale de certains citoyens et chefs d’États africains est de nos jours l’un des obstacles majeurs au développement du continent africain. 

Et ces africains adeptes de la servitude volontaire prêt à couler à pic pour disent t-ils s’opposer aux africains qui osent dénoncer le despotisme dans certains États africains, la guerre par procuration voulue par la France au Niger, son système d’asservissement dénommé la françafrique, le racisme structurel, institutionnel en Europe, sont capables d’endurer, d’admettre toute sorte d’injustice, d’humiliation des africains pour plaire aux maîtres occidentaux. 

À l’image de leur idole tels que Macky Sall, Alassane Ouattara, Patrice Talon, Mamady Doumbouya, Ils ont été formatés à n’être que des serviteurs des puissances impérialistes.

Obnubilés par l’amour du maître, ils te cracheront à la figure qu’il n’y a pas de racisme en Allemagne, en France, au Canada. Et ils te diront aussi qu’il n’y a pas de dictature en Guinée, en Côte d’Ivoire,au Gabon, au Togo, au Tchad, au Sénégal, au Bénin, et que par ailleurs le fait pour ces pays d’être sous tutelle de l’État français signifie déjà progrès social et économique.

Sans doute, ils diront qu’ils n’ont jamais été victimes de racisme dans leur pays d’accueil.

Or, ils sont non seulement victimes de racisme au quotidien, mais leurs enfants ne sont pas non plus épargnés. 

Pire à cause de la mauvaise gouvernance de leur pays d’origine, tolérée sciemment par l’oligarchie française et occidentale, ils font le choix de l’immigration mortelle et terminent parfois comme un cadavre en Méditerranée.

Malgré tout, ces africains  ne veulent pas voir les choses de cette façon, car ils ont été formatés pour aduler ceux qui les mettent à genoux. 

Ils aiment ceux qui les rabaissent à cause de leurs couleurs de peau,de leur appartenance ethnique plus que toi ce frère ou sœur africain qui cherche à restaurer leur dignité. 

Donc ils embrassent et serrent à deux mains leur servitude et se laissent infantiliser dans le seul but de se sentir traité comme un bon petit esclave volontaire, docile, indolent qui ne se plaint jamais de sa condition humaine puisque content de vivre tête baissée dans l’un des pays à la base de la déshumanisation de l’africain 

Or, malgré leur docilité, leur indolence, ils sont toujours considérés par ces États inventeurs du racisme, de la traite négrière, du colonialisme, de l’impérialisme, du néocolonialisme comme des insignifiants transparents.

Car le but de ceux-ci est d’imposer leurs normes, valeurs, traditions, cultures comme étant universelles et par conséquent dominante pour continuer d’avoir accès aux immenses ressources naturelles des pays africains pour assurer leur prospérité et empêcher toute indépendance économique, politique de l’Afrique. 

Pour atteindre ces objectifs, ils ont besoin d’avoir partout en Afrique, des préfets-sidents, qui acceptent le maintien de l’Afrique sous tutelle.

Pourtant c’est grâce à ce système, que l’on peut voir encore aujourd’hui des milliers voire des millions d’africains misérablement asservis,humiliés partout dans le monde et soumis tête baissée, à un joug déplorable comme c’est le cas en Guinée, non qu’ils soient contraints par une force majeure, mais juste parce qu’ils sont fascinés et, pour ainsi dire, ensorcelés par le seul fait de vivre en Europe, aux États-Uni, en Allemagne,en France, en Chine, au Qatar, en Arabie-Saoudite ou de servir un système monstrueux, ethniciste; donc capable de trahir, vendre leur frère comme jadis  Blaise Compaoré l’avait fait au président Thomas Sankara, de s’opposer à leurs frères et sœurs africains qui se battent pour la restauration de leur dignité. 

Quel paradoxe! 

Comment peut-on développer nos pays avec ces élites ambivalentes qui n’ont de foi qu’en l’argent et attendent, dans la jouissance, l’avis de l’extérieur ?

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