Les chefs d’États membres de l’organisation sous-régionale ouest africaine (CEDEAO), partisans bellicistes de la force pour la résolution du conflit internigerien sont de plus en plus isolés sur le continent africain et au-delà.
Les faucons bellicistes que sont Macky Sall, Alhassane Ouattara, Patrice Talon sont pourtant très peu regardants de ce que c’est la démocratie dans leur pays.
Et la principale raison de leur attitude va-t-en-guerre vis à vis d’un pays frère consiste à soutenir tout simplement la France, dans son envie de conquête, d’expansion, de l’exploitation du Niger.
Mieux, ces trois chefs d’États ne sont pas de bons exemples en matière du respect des règles de jeux démocratiques dans la sous-région ouest-africaine.
Ils ont dans leur pays une justice aux ordres qui dicte des verdicts troublants, excessifs et iniques contre les opposants à leur pouvoir.
L’opposant politique sénégalais Ousmane SONKO est depuis des semaines arrêté, emprisonné, hospitalisé et se trouve aujourd’hui en réanimation. Son parti politique Pastef a été dissous par le gouvernement de Macky Sall qui prétend rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.
Les actuels présidents béninois et ivoirien sont aussi des personnages antidémocratiques voire dictateurs des temps contemporains sous les tropiques. Ils ont tripatouillé la constitution de leur pays, enterré toute possibilité d’une alternance démocratique dans leur pays.
Désavoués dans l’opinion publique africaine, c’est à croire que les africains ont à faire à trois chefs d’états africains, aliénés, dépossédés de toute capacité de réfléchir, d’affronter leur âme et conscience et d’agir en hommes libres.
Comme de coutume, ces trois pions de la françafrique sont dans leur art habituel, l’art d’apporter de problèmes à des solutions.
Malgré leur position va-t-en-guerre qui peut déstabiliser toute la sous-région ouest africaine, les dissensions persistent au sein de la CÉDÉAO.
Cette dissension est marquée par des absences remarquées lors de la rencontre de ce jeudi et vendredi des chefs d’état-major de l’organisation sous-régionale ouest africaine.
On a pu constater l’absence du chef d’état-major du Cap-Vert, qui a décliné l’invitation en raison de son opposition à l’idée de l’emploi de la force, et celles plus attendues des chefs d’état-major du Niger, du Burkina, de la Guinée et du Mali. Quatre pays où les militaires ont pris le pouvoir par la force ces trois dernières années.
Il faut noter que les chefs d’état-major de la Cédéao sont au Ghana pour deux jours. Ils veulent discuter de l’éventualité d’une intervention militaire au Niger.
De l’autre côté, l’Union africaine à travers son organe appelé le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), chargé de statuer sur les questions de règlement des conflits, a refusé l’usage de la force au Niger.
Cet organe réuni ce lundi 14 août 2023 s’est désolidarisé de la Cedeao qui, même si elle continue à privilégier le dialogue, a ordonné une activation immédiate de sa force en attente.
Sauf que cette position de l’Union africaine affaiblit considérablement l’organisation sous-régionale ouest-africaine.
Et lancer une offensive militaire rejetée par l’UA serait une contradiction historique et inédite.
La France qui à travers ces États africains en l’occurrence la Côte d’Ivoire, le Sénégal veut aussi entrer aussi en guerre contre le Niger est lâchée par ses alliés traditionnels que sont l’Allemagne, l’Italie et les États-Unis d’Amérique qui soutiennent plutôt une résolution pacifique du conflit internigerien.
Une chose est sûre, la Cedeao aura du mal à recourir à la force sans l’approbation de l’UA.
Et plusieurs voix questionnent déjà la légalité d’une telle opération et les populations africaines dans leur grande majorité soutiennent une non intervention militaire au Niger.
Aïssatou Chérif Baldé
Une très belle analyse je d’avis avec toi c’est ma position dès le début. Une eventuelle intervention militaire au Niger déstabiliserait toute la sous région ouest Africaine.
Je me demande quelles sont vos propositions ? Vous les partisans de la non intervention de la CEDEAO par la force au Niger.
Puisque tout compte fait laisser cette junte au pouvoir au Niger, c’est légalisés les putsch. Chose qui vas encourager les autres soldats dans les autres pays où nous estimons il y’a le choidisant démocratie. Je vais citer : le Bénin, le Capvert, le Sénégal, le Nigéria, le Ghana. D’autres pays qui s’approchent à ceux-ci : la Côte d’Ivoire, le Togo, le Libéria, la Guinée Bissao, la Sierra Léone. Dans ces pays , les populations choisissent leurs dirigeants, bénéficient certains avantages liés à la démocratie.
Mais par contre, là où y’a les militaires au pouvoir, les pays restent fermés, la crise s’accentue (économique, politique, sociale etc..). Si nous prenons l’exemple sur la guinée, le CNRD avait dit qu’il est venu pour lutter contre les habitudes(l’injustice, malgouvernance, la corruption, l’insécurité, le ďétournement). Mais helas ! Actuellement il s’est enrichit plus que le 10 ans du mandat de Alpha condé, il n’ya plus de CENI c’est le Ministère de l’adminitration du territoire et de la décentralisation qui va prochainement gérer les élections, il n’y aura plus d’élections à la base, les gouverneurs vont nommé les présidents des quartiers et Districts, les Maires et leurs conseillés sont remplacés purement et simplement par des délégations. Alors que c’est ce qui restait au peuple sur le choix de ses dirigeants. Vous accusez la France, mais je dis c’est nous qui devons prendre notre destin en main. À travers une société civile forte oubien par des partis politiques bien implantés ayant des programme de sociétés cohérents, riches et atteignables. Le Botswana, le Ruwanda ont trouvé la solution de leurs problèmes sans se victimiser seulement. Donc les présidents tripatoulleurs de la constitution à bas!
Les coups d’état militaire à bas!
Vive une nouvelle force de propostion et de concrétisation. À nous de réfléchir , de proposer et mettre en œuvre de façon concertée.
Votre analyse déraille !
La locomotive ???? arrive ! Tout les ANTI-VALEURS doivent démissionné !