Racisme en Tunisie: La Guinée est le premier pays à évacuer ses citoyens du désormais pays le plus raciste d’Afrique.

C’est en réponse à la chasse aux africains sur fond d’un discours négrophobe et raciste du président tunisien Kais Saied que le président du gouvernement de transition Mamady Doumbouya a ordonné qu’on évacue les guinéens désireux de quitter le pays le plus raciste d’Afrique. 

Grâce à un vol affrété par les autorités guinéennes, 49 adultes et enfants ont atterri à Conakry ce mercredi où ils ont été accueillis par le président Mamady Doumbouya et son chef du gouvernement. La junte guinéenne a été la première à faire rentrer une cinquantaine de ressortissants mercredi soir. 

D’autres évacuations sont en train de se faire puisque un deuxième vol contenant une cinquantaine de Guinéens a atterri la nuit du vendredi 3 mars 2023 à samedi à l’aéroport de Conakry. Ils ont été aussi accueillis par Mamady Doumbouya. 

Une décision du président de transition guinéen plus que pragmatique qui rallie action et pratique. 

Dans cette situation, Mamady Doumbouya a fait preuve de responsabilité et d’humanisme, car s’agissant de la politique présidentielle, un chef d’État est en premier lieu responsable devant le peuple. 

Un discours d’un président tunisien sur fond d’un nazisme décomplexé 

Dans ce discours sur fond d’un nazisme décomplexé, avec un Kais Saied appelant à des « mesures urgentes » contre l’immigration clandestine des Africains, il faut en tant qu’ État agir et vite. 

Ce président haineux affirmait que la présence des africains sur le sol de leurs ancêtres était source de « violence, de crimes et d’actes inacceptables », et visait à modifier la composition démographique du pays.

Et la situation est devenue depuis ce discours intenable pour les migrants africains. 

Aujourd’hui en Tunisie selon le témoignage des rescapés, il leur suffit de voir un Noir, même assis devant sa porte ou en ville, pour qu’ils l’attaquent à coups de pierres ou de bâtons. Le récit cauchemardesque de ceux qui ont échappé à ce lynchage en Tunisie est juste glaçant. 

Boycott des produits tunisiens

Face à l’inaction de l’Union Africaine dont la Tunisie est membre, puisque à part un discours laconique aucune sanction n’a été envisagée par l’institution obsolète africaine. 

Les citoyens africains ne veulent pas passer sous silence, les actes racistes dont sont victimes les africains en Tunisie. 

Selon le site d’information guinéen«mosaiqueguinee.com» et la radio  « FIM FM  » les opérateurs économiques guinéens envisagent de boycotter les produits en provenance de la Tunisie. 

On pouvait lire sur ce site que l’importation des produits tunisiens à Conakry est  suspendue par des commerçants». Toujours selon ce site : “De nombreux opérateurs économiques guinéens ont suspendu l’achat et l’importation de produits tunisiens à Conakry, au regard de tout ce que leurs compatriotes et voisins de la sous-région subissent de la part des autorités et populations de ce pays arabe“. 

L’un des importateurs cités par le site du Nom de Souleymane Diallo disait ceci: “Par rapport à la situation qui prévaut en Tunisie, nous les importateurs de produits tunisiens chez nous à Conakry, nous prenons des mesures pour agir et aider à désamorcer cette crise ou à dissuader les autorités tunisiennes sur le plan économique. C’est ce qui fait que nous avons décidé de boycotter les produits tunisiens. On ne peut pas continuer à améliorer ou à aider à l’essor économique d’un pays qui appelle à l’extermination d’une race dont nous faisons partie. C’est pour que les autorités tunisiennes se ressaisissent. Plusieurs opérateurs économiques guinéens ont pris la même décision ». 

Le site d’information guinéen indique que plusieurs commandes de produits tunisiens comprenant mayonnaise, beurre, couches pour bébé et bien d’autres auraient été annulées par des opérateurs économiques guinéens.

Les imposteurs sénégalais et ivoiriens qui importent des produits tunisiens auraient eux aussi adhéré à ce boycott. 

Et c’est bien ainsi, car le président tunisien étant aujourd’hui illégitime et boudé dans les urnes, il veut se refaire une peau neuve sur la sécurité des migrants Noirs en ralliant à lui une partie de l’opinion tunisienne réceptive au racisme propagé sur les réseaux sociaux et par une certaine presse.

D’autres actions doivent impérativement suivre,  car il est aujourd’hui inadmissible qu’un pays africain se comporte de façon aussi inhumaine vis-à-vis d’autres africains.

Le racisme n’est qu’une théorie fallacieuse

Mieux, le racisme n’est que pure invention de l’impérialisme mélanophobe pour exploiter les peuples africains. 

Aucun être de par sa couleur de peau ne peut prétendre être supérieur aux autres et toute supériorité fondée sur la couleur de la peau n’est que chimère et pure vanité. Et se sentir  supérieur est souvent dû à un sentiment d’infériorité.

Mais pour mettre fin à ces humiliations permanentes des africains dans ces pays, il revient surtout à nos États d’arrêter de rendre les autres responsables de ses turpitudes, de ses ambivalences, de son auto-infantilisation et irrationalité. 

Si nous sommes contre les drames africains tels que le sous-développement, l’immigration clandestine, commençons par activer plus d’enthousiasme créateur et offrir avec le travail, le patriotisme des nations prospères à nos citoyens pour rendre l’africain respectable de partout dans le monde. 

Car nous avons tout dans notre environnement pour transformer nos pays en des paradis sur terre. 

Aïssatou Chérif Baldé 

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