Je refuse d’être responsable de ce que tu penses!

“Pourquoi attendre que l’instant soit souvenir pour l’apprécier ?”

Je n’écris pas pour seulement critiquer. Je le fais, c’est pour pouvoir apprécier ce qui marche aussi bien en Afrique et en Guinée.. 

Et tout ne doit pas tourner autour du storytelling négatif sur l’écosystème des affaires, sur la négation de tout ce qui proviendrait de l’Afrique et de la Guinée en général. 

On voit bien aussi, qu’au sein de la classe politique guinéenne existe des groupes qui se présentent sous une forme de faction manipulatrice et fournisseuse de dose au peuple, pour le rendre dépendant et s’enrichir en le méprisant. 

Bien évidemment, on aime les débats superficiels, et oppositions stériles dans le  pays de l’ancien légionnaire français, le nouveau pion tristement célèbre de la mafia françafrique. 

Nous savons aussi que dans son pays tout doit tourner autour du faux, de l’imposture, de la haine, de l’invective. On ne doit parler que des ténèbres et jamais apprécier la lumière. 

Nous avons surtout à faire à une élite politique qui contraint chacun à se positionner. Il faut être pour ou contre. Ils font du manichéisme de mauvais aloi qui ne permet plus la contradiction, la nuance, les critiques. 

On cherche à nous mettre dans une situation où on peine à saisir des situations complexes. 

Nous vivons aujourd’hui en Guinée, en deux ordres distingués:les bons et les mauvais. Ce procédé nous divise en deux. C’est réducteur mais reste efficace. 

Car le peuple n’est plus apte à se représenter la complexité des situations pour refuser de servir d’escalier pour une telle élite politique égoïste, cynique, sauf pour quelques uns à grande maturité intellectuelle. Et malheureusement ils sont une minorité, donc invisible. 

C’est pourquoi, la classe politique manichéenne a pris le dessus en Guinée et que nous avons été toujours gouverné par le pouvoir des pires. 

Et amoureuse de mon indépendance et de ma liberté d’esprit je refuse de me plier en deux face à ces deux groupes clientélaires. 

Que ces gens capables de faire passer un Alpha Condé pour un bourreau le matin et le soir pour un ange, c’est-à-dire du diable à l’ange comprennent qu’ils n’ont pas la voix au chapitre chez moi. 

Je reste droit dans mes bottes et je refuse d’être responsable de la pensée des autres.

Je ne suis pas manipulable et c’est pourquoi je ne milite pas. 

Car je tiens vraiment à mon indépendance et à ma liberté d’esprit. 

Sur ce,  j’ai le droit de m’indigner, de m’interroger sur toute question politique, financière, économique, sociale concernant la Guinée, l’Afrique et le monde. 

J’ai le droit de porter un regard critique sur ceux qui sont aux commandes aujourd’hui et sur ceux qui veulent aussi l’être dans le futur. 

Ainsi, je ne me laisse  impressionner, ni par les partisans de la dictature du sabre, ni par les partisans de la dictature du poignard qui menacent toutes deux la paix et l’enracinement de la démocratie en Guinée. 

Je dis tout simplement que je refuse d’être l’escalier, la rampe de lancement de carrière politique de certains vendeurs d’illusions, de petits apprentis politiciens parce que nos vies ne les intéressent pas. Pour ces politiciens, nous ne sommes que des moyens qui leur permettent d’arriver à leurs fins. »

Car on voit bien que la bataille principale ne porte pas sur le changement, mais c’est plutôt une lutte factionnelle pour le contrôle suprême de l’État et de ses ressources. 

On se bat pour que tout reste tel quel et pour disparaître progressivement.

Pendant ce temps, assure que j’écrirai jusqu’à vider la dernière cartouche de l’encre de mon cerveau 

Aïssatou Chérif Baldé 

Un commentaire

  1. Bien dis je vous souhaite succès dans ces perspectives. Merci

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *