L’attaque terroriste qui a fait trois morts et trois blessés, tous des étrangers d’origine kurde dans le 10e arrondissement de Paris, ce vendredi 23 décembre, inquiète et interroge.
Même si la plupart des médias français préfèrent se focaliser sur les échauffourées qui ont éclaté juste après ces attaques meurtrières au centre culturel kurde, le lieu de l’attentat.
Le bilan des coups de feu dans le 10e arrondissement est désormais de trois morts et trois blessés (dont un en urgence absolue), a affirmé la procureure de Paris, Laure Beccuau, ce vendredi.
C’est un homme français qui est suspecté d’être l’auteur du drame survenu rue d’Enghien. Il a été interpellé par les forces de l’ordre, selon la préfecture de police.
Le présumé coupable est selon les informations relayées par les médias français déjà connu de la justice pour une attaque au sabre contre des migrants.
Toujours selon les médias français, l’homme, âgé de 69 ans, est sorti de prison le 12 décembre et était sous contrôle judiciaire.
Il est également connu pour s’en être pris, en décembre 2021, à une dizaine de migrants à Paris.
Muni d’un sabre, il avait asséné plusieurs coups aux migrants, qui avaient répliqué en lui occasionnant également des blessures. Blessé, “en urgence relative, il a été conduit à l’hôpital”, a affirmé sur place la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard. Il a été placé en garde à vue.
Quand les médias servent de relais aux extrémistes
À l’allure où vont les choses, les étrangers en Europe et notamment en France ne doivent plus être surpris de tels actes terroristes.
Car les médias français tels que BFM-TV ou encore Groupe TF1 (Bouygues) avec son LCI-TV déroulent le tapis rouge à des politiciens d’extrême droite tels que Éric Zemmour qui prônent sans arrêt l’incitation à la haine raciale.
On a vu récemment Éric Zemmour, l’extrémiste adepte des idéologies nazis tenir dans ces mêmes médias des propos racistes sur l’équipe nationale française de football et dans l’indifférence totale des autorités françaises.
Ces groupuscules de l’extrême droite en France et partout en Europe se cachent derrière le manteau de la liberté d’expression pour défendre des manquements au respect des dispositions relatives à la presse (injures racistes, fausses nouvelles, propos excessifs, racistes, discriminatoires etc.).
Or dans un pays respectueux des droits de l’homme de tels propos à l’encontre de tout un peuple peut justifier, selon les circonstances, une poursuite en justice voire même un licenciement.
Mais sauf que dans le pays de Macron qui ne ménage aucun effort pour faire taire les africains qui dénoncent sa présence en Afrique sur fond de réseaux mafieux françafrique, de servitude et d’asservissement poussant les africains à prendre le chemin de l’immigration mortelle, aucune fermeté n’est possible face à des extrémistes comme Éric Zemmour.
Pourtant la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789) qui affirme en ses articles 10 et 11 les libertés d’opinion et d’expression n’est pas absolue et est soumise à des limites. Elle est ainsi garantie « pourvu que [sa] manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ».
Ceci dit, elle connaît des limites.
Cependant si l’opinion raciste n’est pas un délit, son expression si.
Le droit français sanctionne les manifestations de racisme ou d’antisémitisme à travers des propos ou des actes motivés par ce sentiment raciste ou antisémite.
La loi des pays européens comme la France définit différents types de délits racistes assortis de peines spécifiques.
En France par exemple elle les définit comme suit:
- l’injure est l’attaque dans ce qu’elle a de plus direct et outrageant ;
- la diffamation mobilise des informations fausses, à caractère stigmatisant, dans le but de porter atteinte à l’honneur d’un individu ou d’un groupe d’individus ;
- la provocation à la haine raciale cherche à instiller chez celui qui reçoit le propos un désir de violence de nature à favoriser un passage à l’acte (discrimination, violence)
On se demande alors pourquoi des hommes et femmes politiques tels que Zemmour et tant d’autres peuvent continuer en toute impunité à enfreindre à ces lois.
Les attaques attribuées à l’extrême droite s’intensifient
Une chose est certaine, les attaques attribuées à l’extrême droite s’intensifient depuis 2015 dans le pays de l’Union européenne.
Et c’est pourquoi d’ailleurs dès 2019, l’ONU a tiré la sonnette d’alarme : « Les États membres sont préoccupés par la menace croissante et de plus en plus transnationale du terrorisme d’extrême droite. »
Mais tant que des groupes de médias tels que LCI du
Groupe TF1 (de Bouygues connu pour son exploitation systématique des pays africains) servent de relais à ces groupuscules de l’extrême droite, sur fond de manipulation de l’opinion publique.
Et tant que l’État français refuse de faire preuve de fermeté contre ces propagandistes de la haine à l’image de l’Allemagne, il faut sans doute s’attendre à de telles attaques terroristes mortelles en France.
