Cinq sélections africaines participent depuis le 20 novembre 2022 à la coupe du monde de football, l’un des plus grands événements sportifs de la planète : LeCameroun, le Ghana, le Maroc, la Tunisie et le Sénégal.
Sur les cinq équipes, quatres ont joué leur premier match et malheureusement sans succès.
Car elles sont soit réparties avec le point du nul comme c’est le cas avec le Maroc et la Tunisie.. Ou bien ils ont tout simplement enregistré une défaite comme c’est le cas avec le Sénégal détenteur de la coupe d’Afrique des nations et le Cameroun qui a joué ce jeudi contre la Suisse.
Pourtant parlant de l’équipe nationale sénégalaise, malgré le forfait de son attaquant vedette Sadio Mané, les Lions de la Teranga apparaissaient avant le début de la compétition comme l’équipe la plus en forme du moment sur le continent.
Mais elle a tout de même perdu son premier match face à la Hollande.
Quant aux Lions indomptables du Cameroun, ils ont été dompté par les Suisses ce jeudi.
Malgré une bonne première période, les Camerounais n’ont pas été réalistes et s’inclinent (1-0), pour le premier match du groupe G dans ce Mondial 2022.
Au cours d’une première période rythmée et ouverte, les deux équipes ont pu se procurer des occasions, sans pour autant trouver le chemin des filets.
Il a fallu attendre la deuxième mi-temps pour que les Helvètes prennent l’avantage grâce à Breel Embolo (48e), l’attaquant de l’AS Monaco né au Cameroun, qui a très sobrement célébré ce but.
Les Lions indomptables enregistrent ainsi leur 8e défaite consécutive en Coupe du monde.
Et la situation se complique davantage pour le Cameroun qui doit affronter dans cette poule très relevée la Serbie et le Brésil. Par ailleurs, il sera extrêmement difficile pour le Cameroun de se mêler à la lutte pour la qualification qui, selon toute vraisemblance, devrait se jouer entre le Brésil, la Serbie et la Suisse.
Les yeux sont désormais rivés sur l’équipe des Black Stars du Ghana dans le groupe H qui dispute son premier match contre le Portugal, cet après midi.
D’autant que c’est une équipe des Black Star plutôt inexpérimentée qui s’apprête à disputer sa quatrième coupe du monde de football.
Ce qui est cependant inédit pour toutes les sélections africaines qui participent à ce mondial, c’est le fait qu’elles aient toutes à leur tête des entraîneurs locaux. Une première dans l’histoire de cette compétition. Nous avons le Marocain Walid Regragui, le Tunisien Jalel Kadri, le Sénégalais Aliou Cissé, le Ghanéen Otto Addo et le Camerounais Rigobert Song.
Malgré les imperfections enregistrées lors de ces premiers matchs, ces entraîneurs n’ont rien à envier aux étrangers.
N’eût été quelques facteurs importants qui plombent le niveau des sélections nationales du continent, tels que le manque d’infrastructures et les formations requises pour former les footballeurs professionnels, ces entraîneurs locaux peuvent aller loin avec leurs équipes.
Ils peuvent d’ailleurs mieux aider à décupler les chances des nations africaines de sortir de la phase de poules et pourquoi pas, d’aller au-delà des quarts de finale de cette compétition, ce qu’ aucune équipe du continent n’a réussi à ce jour.
Et comme c’est en forgeant, on devient forgeron, l’espoir est permis.
Aïssatou Chérif Baldé