Et 12 ans après avoir remporté l’attribution du tournoi suprême, la coupe du monde se dispute au Qatar depuis le 20 novembre 2022.
Le petit émirat du Moyen-Orient accueille donc la 22e Coupe du monde de football.
Depuis cette attribution, les polémiques se sont enchaînées dans les pays occidentaux. Les médias occidentaux relaient en boucle des soupçons de corruption, négation des droits de l’homme, désastre écologique, et interdiction de vente d’alcool.
Malgré le coup d’envoi de la Coupe du monde qui s’y tiendra du 20 novembre au 18 décembre, le Qatar fait plus parler d’elle pour les nombreuses polémiques qu’elle suscite que pour son aspect sportif.
Le pays hôte qui a finalement choisi que les seules boissons en vente autour des stades seraient sans alcool ne semble pas être du goût des occidentaux.
Cette décision, qui ne manque pas de faire polémique, a été pourtant confirmée par la Fifa dans un communiqué.
Et à l’état actuel des choses même la climatisation activée pour le match d’ouverture, a fait l’objet de polémique en Europe.
Sauf que les pays européens tels que l’Allemagne qui critiquent le Qatar avait aussi obtenu l’attribution de la coupe du monde 2006 sur fond de corruption.
N’eût été les pots de vin que la fédération allemande de football avait eu à verser aux autres fédérations, l’organisation de cette coupe du monde allait revenir à l’Afrique du Sud.
Quant à la France, le Comité des droits de l’Homme de l’ONU l’avait condamné en 2012 pour sa loi interdisant le port des signes religieux à l’école. L’avis étant non contraignant, la loi, largement soutenue par les partis politiques, n’a jamais été révisée.
Et en août dernier le même Comité des droits de l’Homme de l’ONU a accusé la France d’avoir violé le Pacte international relatif aux droits civils et politiques en interdisant à une femme de porter le voile pendant une formation continue pour adultes organisée dans un lycée.
Ceci dit le coupable « donneur de leçon en matière de droit de l’homme, de corruption, du désastre écologique » n’a vraiment pas le droit de juger le Qatar.
Car ces États européens qui supportent en permanence des chefs d’États africains qui violent le droit de leurs citoyens ne peuvent pas avoir ce« leadership moral » à l’échelle mondiale.
Bien au contraire, leur comportement met à nu leur hypocrisie et leur politique de deux poids deux mesures en matière des droits de l’homme, de corruption etc..
De toute évidence le Qatar, en bon investisseur dans les pays européens, n’a pas de soucis à se faire par rapport à l’opinion publique des pays occidentaux.
Car la France par exemple est le deuxième pays européen dans lequel le Qatar investit le plus, à égalité avec l’Allemagne et derrière le Royaume-Uni, avec des participations de 25,3 milliards d’euros en 2019, selon une étude publiée par le cercle économique franco-qatari Qadran avec HEC. Sur ce total, 7,1 milliards sont investis dans l’immobilier.
LES PAYS-BAS REMPORTENT LE CHOC DU GROUPE A.
Les Pays-Bas remportent le choc du groupe A face au champion d’Afrique le Sénégal après un gros finish (2-0). A la hauteur pendant 80 minutes, les Lions de la Teranga ont craqué en fin de match avec des buts de Gakpo et Klaassen. Mendy est fautif sur les deux buts encaissés par le Sénégal.
L’Equateur et les Pays-Bas sont en tête du groupe A à égalité.
L’absence de Sadio Mané semble pour l’heure beaucoup causer des problèmes aux Lions de la Teranga.
Affaire à suivre…