Guinée: 24 morts sur fond d’un communiqué laconique du gouvernement de transition.

Des jeunes guinéens, pour la plupart des étudiants ont péri dans un accident de circulation grave survenu ce dimanche dans la sous-préfecture de Sougueta près de la ville de Kindia.

On parle d’une collision grave entre un minibus et un camion.

Il a fallu attendre des heures avant que les autorités guinéennes ne se fendent d’un communiqué laconique.

Et dans ce communiqué, on a pas fait mention de deuil national à la mémoire des jeunes étudiants disparus à jamais.

Or le nombre de personnes disparues dans cet accident est trop élevé pour oser se limiter à un communiqué de presse laconique. 

Dans d’autres pays, une délégation gouvernementale, notamment le ministre de l’intérieur et la protection civile ou encore le porte-parole ou voire même le Premier ministre allaient se rendre sur les lieux de l’accident pour faire preuve de soutien et de solidarité avec les parents qui ont perdu brusquement leurs enfants.

Mais nous sommes en Guinée, le pays où la vie humaine ne vaut pas plus que la pet d’un lapin.

Une famille entière peut être calcinée à cause des courts-circuits, soyez en sûr aucune enquête ne sera menée pour situer les responsabilités.

L’électricité de Guinée (EDG) va briller par une indifférence totale.

C’est-à-dire ni réactions, ni actions. 

Quant aux accidents de circulation, qui font beaucoup plus de dégâts humains, c’est le même son de cloche.

Pourtant les services chargés de la sécurité routière de ce pays connaissent les causes de ces accidents récurrents et meurtriers.

Mais ils n’agissent pour limiter ces dégâts humains.

Les causes connues sont entre autres : La conduite en état d’ivresse, la somnolence et l’usage du téléphone au volant, le non-respect du code de la route ainsi que le mauvais état de la route et les défaillances mécaniques des véhicules.

Les chiffres de ces derniers jours devraient en temps réel interpeller les autorités compétentes à intensifier les campagnes de sensibilisation et des opérations de contrôle routier sur l’état des véhicules en circulation.

Mais pourquoi devraient-elles le faire ?

Car nous sommes en Guinée, le pays où tout change pour que rien ne change.

Le pays où tout ce qui est interdit est permis pour le bonheur des agents de l’État qui ne savent parler que le langage des truands.

Repos éternel à l’âme des disparus. 

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