Guinée: la nouvelle figure de la mafia françafrique et cauchemar des guinéens distingue par décret quatre officiers français.

 

Le président de transition guinéen Mamady Doumbouya, légionnaire français, époux d’une française, dévoile lentement mais sûrement son allégeance au système mafieux et criminel dénommé la françafrique. 

Quatres officiers français ont été distingués à travers un décret présidentiel le mardi 16 août par le légionnaire français. 

Il s’agit des militaires suivants:

1-Lieutenant-colonel Michel Jancé, conseiller français du ministre délégué chargé de la défense nationale,

2-Lieutenant-colonel Lionel Damestoy, conseiller français du chef d’État-major de l’armée de l’air,

3-Lieutenant-colonel Sylver Lecomte, conseiller français du haut commandant de la gendarmerie nationale,

4-Lieutenant-colonel Gonelle Barbeau, conseiller français du Directeur Général de la protection civile.

Ces quatres militaires français ont été élevés par le président de la transition guinéenne, au grade d’officier de l’ordre national du mérite de la république de Guinée.

Selon psdt Doumbouya,  la nouvelle figure de la mafia françafrique en Guinée, cette élévation est une reconnaissance par rapport aux éminents services que ces militaires français ont rendu aux forces armées guinéennes dans le cadre de la coopération militaire entre la France et la Guinée

Ce colonel qui aime en bon manipulateur de l’opinion publique se faire passer pour un farouche adepte de l’idéologie anti-impérialiste du premier président guinéen Ahmed Sékou Touré est sur le point de devenir l’un des plus grands défenseurs du système criminel françafrique source de guerre, d’instabilité politique, de division en Afrique. 

Le choix de la date du 16 août pour distinguer ces militaires français,  symbole de l’impérialisme mélanophobe, n’était pas fortuit.  C’est une façon très claire de démontrer son adhésion à l’idéologie néoimperiale de Macron et de surcroît dire  à l’opposition politique guinéenne que l’actuel gouvernement français approuve sa transition aux allures de mandat. 

Sauf que l’opposition politique qui a appelé aujourd’hui 17 août à une manifestation sur toute l’étendue du territoire guinéen, continue naïvement de croire au messianisme de la France sur le destin de la Guinée. 

Il faut cependant rappeler que l’objectif principal de la manifestation de ce 17 août 22 lancée par l’opposition guinéenne regroupée au sein du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) mouvement dissous par les autorités de transition est d’exiger un dialogue avec la junte et la libération des détenus. 

Mais cette manifestation est interdite. Et le mot d’ordre est tout de même partiellement suivi à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur telles que Mamou et Labé. 

La médiation de la CEDEAO est présente depuis des jours à Conakry pour tenter de dénouer la crise guinéenne. 

Mais la nouvelle figure de la mafia françafrique refuse pour le moment de lâcher du lest, car il sait que l’État français,  maître de la françafrique prend déjà fait et cause pour lui. 

La Cédéao étant elle-même l’antichambre de la mafia françafrique avec ses représentants tels que Macky Sall,  Alhassane Ouattara,  Faure Eyadema,  Mohamed Bazoum, Embaló Cissoko, Patrice Talon ne peut que se plier en deux face à la junte militaire guinéenne. 

La France, contrainte aujourd’hui par les colonels maliens à quitter le Mali et confrontée à des manifestations anti-impérialistes au Niger,  au Burkina Faso, et partout d’ailleurs en Afrique, veut se rabattre sur l’axe Guinée-Côte-D’Ivoire pour étouffer le Mali. 

Et le Mali vient de porter plainte contre la France à l’ONU, qu’il accuse de soutenir les djihadistes et les terroristes avec des fournitures d’armes. 

Pendant ce temps en Guinée, le sang coule à nouveau à Conakry. On enregistre déjà un mort du côté de Wanindara. Un jeune âgé de 19 ans du nom de Ibrahima Diallo serait abattu  par les forces de l’ordre. 

Le libérateur du 05 septembre 2021 est devenu le cauchemar du peuple. 

Aissatou Cherif Balde 

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