Le premier ministre britannique a démissionné aujourd’hui 07 juillet de la tête du parti des conservateurs et dit qu’il restera néanmoins Premier ministre jusqu’à ce qu’un nouveau dirigeant soit trouvé.
Il a tenté par tous les moyens de rester au pouvoir malgré qu’il a enregistré une série de démission de ses ministres sans précédent.
La cause de ces démissions est liée aux scandales auxquels il fait face depuis des semaines.
Et il dira lors de son allocution de 6 minutes devant le siège du gouvernement à Downing Street ceci: « C’est clairement la volonté du Parti conservateur qu’il y ait un nouveau chef de file et donc un nouveau premier ministre », et ajoutant d’être triste « triste » de quitter « le meilleur travail au monde ». Il a reconnu lors de son allocution son échec, et il a néanmoins jugé « qu’il serait dingue de changer de gouvernement, alors que nous réalisons autant de choses, que nous avons un mandat aussi vaste et que nous n’avons que quelques points de retard dans les sondages ».
Et ensuite il dira « Je suis immensément fier des réalisations de ce gouvernement, d’avoir réalisé le Brexit, réglé nos relations avec le continent, redonné le pouvoir à ce pays de faire ses propres lois ».
Ainsi la page de cet ancien maire de Londres, artisan du Brexit est désormais aussi exit.
Ce politicien aux langage populistes, clivants et qui jadis était d’une popularité inoxydable, Boris Johnson avait sombré dans les enquêtes d’opinion : selon deux sondages cette semaine, près de 70 % des Britanniques souhaitaient son départ.
Quel déclin juste après trois années turbulentes au pouvoir, marquées par le Brexit dont il était le champion, la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et une inflation record.
L’allié incontournable des américains dans la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine, Boris Johnson a assuré que celui ou celle qui lui succéderait aurait « tout [son] soutien ».
Le calendrier pour l’élection d’un nouveau leader conservateur sera précisé la semaine prochaine, a-t-il ajouté.
Affaire à suivre….