La mort d’un journaliste dans l’exercice de son métier et quelque soit son origine est tragique et déplorable et n’a pas lieu d’être.
Le journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff, âgé de 32 ans, effectuait sa deuxième mission en Ukraine et travaillait depuis six ans pour BFMTV. Il a été tué alors qu’il se trouvait à bord d’un bus humanitaire.
On espère que les responsables de cette tragédie vont répondre de leurs actes.
La réaction du gouvernement français sur cette tragédie ne se fait pas attendre.
La France de Monsieur Emmanuel Macron réclame une enquête transparente sur la mort du journaliste Français en Ukraine.
Mais ce qui est plus tragique, et insupportable c’est lorsque l’armée française assassine des africains au Mali, au Burkina, et tout dernièrement au Niger, où trois jeunes Nigeriens ont été assassinés à Téra et que une fois les États africains, les ONGs africaines réclament une enquête sérieuse sur les circonstances de l’assassinat des 3 jeunes, la France brille par une indifférence totale ou traite d’Anti- Français les ONGs qui osent parler de l’ouverture d’une enquête sérieuse pour situer les responsabilités.
Il peut compter sur le soutien de ses médias occidentaux fidèles à leurs idéologies impérialistes.
Le message est donc clair, la vie d’un français vaut mieux que la vie d’un nigerien.
L’État français en lieu et place d’une enquête préfère donnez quelques billets en Euro aux familles des victimes au Niger suivi d’un communiqué laconique de son ministère de la défense.
Et pourtant le gouvernement français ne va jamais se contenter d’obtenir quelques billets de roubles et un communiqué du ministère de la Défense Russe pour consoler et essuyer les larmes de la famille du brave jeune journaliste .
Nous ne sommes pas des Anti- français, nous sommes opposés au système cruel qui est la françafrique dont l’objectif est de nous humilier, nous asphyxier.
Tout en nous imposant des élites ambivalentes qui n’ont de foi qu’en l’argent et attendent, dans la jouissance, l’avis de l’extérieur.
Nous aimons juste notre continent, notre peuple à l’ excès et tenons au respect de sa souveraineté, de sa dignité.
Et nous ne voulons plus croire au messianisme de qui que ce soit sur le destin de l’Afrique.
Car nous sommes les seuls à avoir la puissance sur notre destin.
Aïssatou Chérif Baldé