Guinée: Le pantouflage éhonté du CNRD au CNT avec un dauphin du monarque autocratique qui fait tomber son masque.

Le Colonel Mamady Doumbouya comme c’est de lui qu’il s’agit a montré avec la nomination unilatérale de Dansa Kourouma à la tête du conseil national de la transition qu’il est prêt à tout, pour bloquer le processus de démocratisation en Guinée.

Avec cette nomination sur fond de complaisance vis-à-vis des supporters de l’enterrement de l’alternance démocratique en Guinée, il s’éloigne peu à peu de l’esprit du changement. 

Ce pantouflage pose pourtant de sérieux problèmes déontologiques puisque cette nouvelle pêche était au service d’institutions à la solde de l’ancien dictateur. 

On peut d’abord penser que seuls ceux qui ont su ne pas déplaire sont recrutés aujourd’hui par Mamady Doumbouya. 

Car en jetant un coup d’œil sur la liste des représentants de la diaspora ou encore par exemple sur celle de la représentation patronale. 

On se pose des questions sur les critères d’éligibilité des représentants. 

Des critères fondés sans doute sur le népotisme et la cooptation que sur le mérite.

Ce qui encourage ceux qui en caressent l’espoir à ne pas avoir des opinions dérangeantes ou à ne pas trop critiquer les politiques du régime guinéen.

L’arrestation des jeunes étudiants manifestant pour l’amélioration de leurs conditions d’études, prouve que son pouvoir a pris de l’eau. 

Et il ne se gênera plus de montrer aussi sa face hideuse pour fomenter la servilité, la cruauté. 

Mais le plus abominable est qu’il est en train de surtout fomenter l’idiotie, car son pouvoir est le reflet d’un pouvoir divisionniste, clanique, ethniciste, factionnel et mafieux. 

Il veut s’éterniser au  pouvoir et il joue avec son clan sur la carte de l’ethnisme politique. 

Ces agissements cachent son envie de vouloir mettre à la retraite  l’opposition politique guinéenne en l’occurrence M Cellou Dalein Diallo. 

C’est pourquoi Doumbouya pour réussir ce plan machiavélique a besoin de faire recours à des personnes comme Dansa Kourouma symbole de la défaillance de l’État. 

Mais il oublie que toute forme d’oppression d’un peuple ou même d’un simple individu est l’oppression de tous et on ne peut violer la liberté d’un seul sans violer la liberté de tous. 

Et les lois arbitraires, la tyrannie et l’oppression dont ils commencent à faire usage puisqu’il peut compter sur des politiciens poltrons comme Lansana Kouyaté, sur des militaires nostalgiques du régime de M Sékou Touré tels que Amara Camara, son actuel ministre de la défense Idi Amin sont petits comparées au pouvoir de défense de la liberté.

En effet, Il ne saurait y avoir  d’armures plus solides contre l’oppression plus que la solidarité.

Elle demeure un outil merveilleux pour lutter contre une dictature. 

Alors citoyens conscients de Guinée, si nous voulons conserver notre liberté, nous devons protéger même nos ennemis de cette nouvelle  «oppression en gestation». 

Car si l’on ne s’y astreint pas, ils créeront un précédant tortionnaire qui nous atteindra plus violemment. Et d’ailleurs plus les oppressions se suivent plus elles se ressemblent. Et tel est le cas en Guinée.

Et c’est pourquoi nous devons tous sans exception être solidaire avec la lutte de l’opposition politique pour la sauvegarde de la transition démocratique. 

Car le seul mal ou le bien que nous pouvons faire à l’état actuel est de s’associer pour parler d’une même voix contre cette nouvelle caste de jouisseurs. 

Cette énième transition étant déjà torpillée, il faut passer par tous les moyens pour éviter qu’elle ne soit enterrée. 

Car une démocratie peut se rétablir d’un désastre matériel, économique,mais quand ses convictions morales faiblissent, comme c’est le cas en Guinée, il devient facile pour les charlatans et les démagogues de prêcher. 

Alors tyrannie et oppression passent à l’ordre du jour. 

Purifions la société guinéenne de ces charlatans comme Dansa Kourouma.

Que Dieu sauve le peuple de Guinée de ses démons.

#AISSATOU CHÉRIF BALDÉ

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