S’il ya une décision que l’on peut qualifier d’acte souverainiste, c’est celle concernant l’officialisation de Kaba Diawara comme entraîneur du Syli national de Guinée.
Cet ancien international, qui a de par le passé mouillé le maillot de façon patriotique pour l’équipe nationale guinéenne mérite bien évidemment ce poste.
Car vouloir continuer à cultiver cet esprit de dépendance vis-à-vis des puissances étrangères même dans le domaine du football en Afrique, s’avère être une humiliation, une insulte et un aveu d’irresponsabilité des gouvernements africains.
Mais si la Guinée a osé emboîter le pas du Sénégal, du Mali, cela ne semble pas être le cas de certains de nos voisins déstabilisateur de la sous-région ouest-africaine.
Ces présidents, pyromanes, tripatouilleurs de constitution, franc-maçons tels que Alassane Ouattara, au service de la France se plaisent bien dans ce rôle d’esclave volontaire.
Pour ce qui est du cas de la Guinée, espérons qu’ avec Kaba Diawara comme sélectionneur national depuis le 11.12. 21, le syli national va marquer la CAN-2022.
Car il n’y a pas longtemps le football guinéen nous montrait une physionomie hideuse.
L’élimination de l’équipe nationale guinéenne de football lors de la CAN 2019 en Égypte avait prouvé à quel point ce milieu était composé de personnes corrompues, mafieuses, irresponsables, incapables et inconscientes.
Les guinéens avaient assisté impuissamment à des sorties médiatiques scandaleuses des responsables du football guinéen, mettant à nu les problèmes auxquels sont confrontés le milieu footballistique guinéen.
Pour toute chose, c’est le début qui est le plus difficile.
Le syli national vient donc de gagner son premier match et espérons que les jours à venir seront encore meilleurs.
Le choix de Kaba Diawara prouve que la CAF guinéenne peut aussi faire amende honorable pour récompenser le mérite, le courage, l’abnégation, le dévouement, le succès.
Aïssatou Chérif Baldé