Guinée: Colonel Amara Camara un va-t-en-guerre, incapable de prêter une oreille complaisante aux demandes d’une grande partie de guinéens ?

La réponse cinglante du Colonel Amara Camara, cerveau de la junte militaire à la lettre de l’association des victimes du camp Boiro qui lui a été adressée dans l’affaire de la rebaptisation de l’aéroport de Conakry provoque indignation et incompréhension. 

Il démontre par cet écrit qu’il est un chef incapable de prêter une oreille complaisante aux demandes d’une grande partie de la population guinéenne. 

Le colonel Amara Camara prouve qu’il est un adepte de la force, de la pensée unique et il ne peut en aucun cas rassembler les guinéens. 

Nous nous trouvons dans une phase historique de notre nation.

Et en temps réel, un responsable du gouvernement devrait face à un sujet aussi délicat faire preuve de tact, de responsabilité et de méthodologie. 

Mais dans ce dossier il a refusé de prendre la voie de la solution de bon sens et de mesure pour emmener les guinéens de continuer à croire à leur discours du 5 septembre 21. 

Il tourne dos à la contestation de l’association des victimes du camp Boiro de manière méprisante, imposant une politique envers tout et contre tout en lieu et place de la solution de bon sens. 

En choisissant l’inverse du dialogue avec les victimes du camp Boiro…  Il fait le choix de cliver, affronter, diviser et en bout de course payer plus cher l’adoption d’une mesure et solution consensuelle, qui aurait pu initialement être pourtant bénéficiaire pour tous. 

Et tout ça pour gagner quoi au juste! 

La division des guinéens ? 

Or le coup politique de cet entêtement, de cette arrogance sera probablement très élevé. 

C’est absurde et incompréhensible cette attitude d’un jeune Colonel, venu au pouvoir par un coup de force, pour disent-ils mettre fin à la division des guinéens. 

Retenez juste qu’une réconciliation faite à la légère sur fond d’aversion, de déni de l’histoire, d’incompréhension, d’arrogance entraînera sans doute une autre rupture. 

Quel Gâchis ! 

Aïssatou Chérif Baldé. 

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