L’engagement de la responsabilité pénale individuelle de certains responsables du gouvernement guinéen déchu, est une impérieuse nécessité.

Un tel engagement de la responsabilité pénale individuelle de certains responsables du gouvernement guinéen ne signifie pas une chasse aux sorciers et ne doit pas être perçu comme tel.

C’est une impérieuse nécessité et la seule source de dissuasion pour mettre un terme à la perpétration de crimes graves en Guinée. 

Cet engagement est nécessaire pour mettre fin à la violence de l’État en Guinée qui ne touche pas que seulement les opposants politiques. 

Car cette violence touche de plus en plus de femmes guinéennes victimes de viols et de violences conjugales sous le regard complaisant et complice de l’Etat.

Cette violence de l’État a pris depuis ces dix dernières années une ampleur si grave, qu’elle s’est transformée en une sorte de généalogie des responsables d’État.

Et c’est pourquoi les femmes victimes de viols et violences conjugales sont pour la plupart isolées, méprisées, avec une chance peu probable de voir les bourreaux punis pour leurs actes ignobles et ignominieux. 

Or,  « la violence sexuelle a un impact profond non seulement sur la santé et la sécurité des femmes, mais aussi et surtout sur la stabilité économique et sociale de leur nation ». 

Mais l’État guinéen champion en banalisation de crimes odieux, banalise aussi ces crimes, dont sont victimes les femmes guinéennes. 

Quant aux imposteurs politiques, tels que M Kassory Fofana, Amadou Damaro Camara et tant d’autres capables de changer de couleurs selon les circonstances, ils ont la vie dure.

Pour ces partisans de la politique du ventre, de l’asservissement de la Guinée, du divisionnisme, les règles sont faites pour être violées et en toute connaissance de cause. 

Ce genre de politiciens nuisibles à l’épanouissement du peuple de Guinée prennent les populations pour des moutons aux cerveaux lobotomisés, incapables de réfléchir par eux-mêmes.

Et c’est pourquoi ils prétendent après leurs crimes de ces dix dernières années sur une grande majorité des guinéens, accompagnés de vols, de corruption, de pillage systématique organisée, vouloir continuer à occuper le paysage politique guinéen. 

Ces habitués des couloirs du pouvoir d’un cercle mafieux, clanique, aux attitudes immorales, despotiques pensent même pouvoir porter le costume du président de la République de Guinée. 

Beaucoup parmi ces gens ont leurs veste à la main. Ils peuvent ainsi la retourner quand leurs intérêts sont en jeu. 

M Bouréma Condé, cet ancien tortionnaire du président Conté, devenu sous le régime du monarque Alpha Condé intouchable est un exemple illustratif de ce genre de politiciens. 

On tourne la veste du côté du pouvoir pour aller à la mangeoire, puis on la retourne dès que l’on est plus en bon terme avec le parti au pouvoir. 

Sans doute ‘ils font déjà la cour à l’actuel président de la République de Guinée M Mamady Doumbouya. 

Et  tant qu’ils savent que leur responsabilité pénale ne sera jamais engagée par rapport aux crimes dont ils s’avèrent être complices et responsables tels que violation graves des droits de l’homme, détournement de fonds publics, ils seront toujours là. 

Mieux: tant qu’ils ne seront jamais poursuivis pour qu’on en finisse avec ce cycle de violence de l’État, ils continueront d’occuper le paysage politique guinéen. 

Cela doit se faire sans trop attendre. Et même s’il faut attendre toute une vie du moment où l’action contre les crimes contre l’humanité ne reconnaît plus la non rétroactivité des crimes c’est-à-dire la prescription de l’acte criminel au-delà de 30 ans, ça doit se faire. 

Seulement de telles actions s’avèrent dissuasives et efficaces contre ces imposteurs politiques. Et devraient donc être perçues par les nouvelles autorités guinéennes comme un moyen mis à  leurs disposition, pour contraindre tous les râteliers criminels, bandits à col blanc de répondre de leurs actes. 

N’est-ce pas que la justice doit être notre boussole ? 

Il faut agir et vite pour en finir avec la violence permanente du droit des citoyens guinéens avec des actes inhumains, causant intentionnellement de grandes souffrances et des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique mentale des guinéens surtout les femmes guinéennes. 

Aissatou Chérif Baldé. 

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