Une image saisissante ou plutôt un accueil “authentiquement guinéen” pour Nana Addo et Alassane Ouattara de la CÉDÉAO.

Après les sanctions de la CÉDÉAO pleureuse et oublieuse des peuples africains contre la Guinée et la junte militaire. 

L’autre survivante du colonialisme du nom de  “Francophonie” sanctionne aussi la Guinée et déclare ce qui suit:

 « Dans une résolution adoptée à l’unanimité, le CPF a condamné fermement ces événements et décidé, conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako, de suspendre la République de Guinée de la Francophonie, tout en maintenant les programmes de coopération multilatérale francophone, notamment ceux en soutien au processus de rétablissement de l’ordre constitutionnel et démocratique”

Une farce tout simplement, car ces instruments néocoloniaux n’ont jamais aidé l’Afrique et les africains à se développer. 

Pour que le Rwanda atteigne son niveau de développement socio-économique actuel, il lui a fallu rompre avec toutes ces institutions qui ne s’activent que pour accélérer le déclin de nos nations fragiles. 

Pour le cas guinéen, Ils oublient que les putschistes et le peuple ne sont plus des élèves qu’ils doivent sanctionner.

Mieux, ils sont restés pendant ces dix dernières années de souffrance, de peur, de barbarie, de violence, de viols du régime Condé inaudibles au cris du cœur des guinéens. 

Alors la Guinée n’a que faire des sanctions de ces institutions obsolètes. 

Car « associer des négociations à des sanctions, c’est juste insensé ». 

L’image saisissante ci-dessus en dit long. 

La Guinée ne va pas continuer à être une sorte de cul-de-sac, de terminus de voie de garage où aucun espoir de mobilité ascendante n’est permis.

Aïssatou Chérif Baldé 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *