Alassane Ouattara serait-il à la manœuvre pour déstabiliser la Guinée ?
Compte ténu du passé très controversé du président ivoirien Alassane Ouattara devenu l’homme à tout faire des puissances impérialistes, des multinationales fidèles à l’idéologie du capitalisme sauvage, des pouvoirs occultes étrangers pour continuer à resserrer le joug du néocolonialisme autour du peuple africain, cette question mérite d’être posée.
Ce tripatouilleur de la constitution, inaudible aux principes de la démocratie, chef rebelle craint aujourd’hui que le vent de la liberté qui a conduit au coup d’État militaire au Mali, en Guinée ce mal nécessaire ne se transporte aussi chez lui.
Car dans son pays, toutes les conditions sont réunies pour un tel coup d’État militaire.
Il avait déjà tenté ces manœuvres éhontées au Mali, sans atteindre ses objectifs puisque le peuple malien était soudé derrière la junte militaire.
Le coup d’État en Guinée passe alors très mal pour M.Ouattara.
Et c’est pourquoi il s’active avec l’aide de la CEDEAO et certains anciens ministres du pouvoir du président déchu, à défaut de ramener Alpha Condé au pouvoir, d’étouffer carrément la junte militaire à Conakry.
Ils y travaillent d’arrache-pied et la junte doit faire preuve d’une surveillance attentive sans défaillance pour éviter à la Guinée une instabilité politique aux conséquences désastreuses.
Car ils peuvent compter sur la CÉDÉAO, cet instrument violeur des peuples africains et la fausse communauté internationale qui s’intéresse à l’Afrique que pour la piller, la déshumaniser.
Il revient alors à la Junte militaire guinéenne et au peuple de Guinée de faire preuve vigilance, de fermeté face à ces fossoyeurs.
Le peuple guinéen doit impérativement comprendre que cette fausse communauté internationale avec ses organisations déstabilisatrices à l’image de la CÉDÉAO ne feront rien contre les conflits, la défiguration de la démocratie, les tensions sociales, les violences de tout genre et les pertes de revenus en Afrique.
La seule chose dont elle est capable à part son indifférence, c’est son indignation sélective ou une justice à géométrie variable
Les décisions prises à la fin du sommet de la CÉDÉAO à Accra en ce jeudi 16.09.21 contre la Guinée en font foi.
Le président Ghanéen Nana Akufo-Addo, président en exercice de la CEDEAO, se rendra en Guinée pour exiger la libération immédiate du président Alpha Condé et transmettre les conclusions des chefs d’États de la CEDEAO à la junte militaire.
Parmi les conclusions de la CÉDÉAO, le gel des avoirs des membres de la junte, l’interdiction de voyager, et la suspension de la Guinée au sein des instances de L’UA, la tenue dans un délai de 6 mois les élections présidentielles et législatives.
Le président du Ghana Nana Ado est annoncé à Conakry dans les prochaines 48h .
Alors peuple de Guinée, il faut refuser surtout de soutenir des élites passoires politiques, qui savent manier la langue de bois et qui attendent d’être récompensées et utilisées pour vendre leurs pays et oppresser leur peuple.
Aissatou Cherif Balde