Les images des jeunes enfants assassinés tous les jours, des exactions à connotation éthnicistes, le refus d’admettre ces crimes ciblés, prouvent ici à suffisance le degré de cruauté du gouvernement paranoïaque du kleptocrate Alpha condé.
Constitués d’anciens chefs rebelles, de putschistes, d’anciens fils de bourreaux du camp Boiro, d’anciens criminels financiers, ils sont atteint par la maladie de la cruauté.
C’est pourquoi ils gouvernent la Guinée depuis dix ans avec fourberies, violences et haines.
Et cette cruauté est comparable à celle des fauves sauvages ou pire d’ailleurs, puisque ces fauves ne jouent pas au lâche, ne tuant que par nécessité.
Or le nouveau monarque guinéen et son clan tuent pour tuer, parce qu’ils ont du plaisir à mépriser les citoyens qui ne pensent pas comme eux.
Et pourtant cette barbarie, dont une grande majorité de la population guinéenne est victime aujourd’hui inquiète. Car elle se passe sous le silence coupable des responsables politiques, religieux, la fausse communauté internationale et ces institutions aux ordres. Ils semblent être donc tous insensibles aux souffrances et aux mauvais traitements infligés aux enfants de l’axe, opposés à la barbarie des régimes guinéen depuis 2006.
Quant aux acteurs politiques de l’opposition et surtout ceux de L’UFDG, ils refusent depuis 10ans de s’inscrire sur la durée, préférant de se contenter de suivre le rythme des échéances électorales. Ils ne se battent que pour avoir des compromis et compromissions sans se soucier des martyrs et de leur familles endeuillés et sans parler de justice pour eux.
Pour eux, leur mission n’est rien d’autres que la conquête du pouvoir. Les jeunes assassinés sont juste un moyen de chantage, de pression pour obtenir quelques avantages dans les négociations avec le nouveau despote guinéen.
Or un parti politique doit en premièr lieu d’abord servir d’intermédiaire entre le peuple et le gouvernement. C’est à dire proposer des solutions alternatives à la politique de la majorité en traduisant le mécontentement d’un certain électorat populaire. Animateurs du débat politique, ils contribuent aussi à structurer l’opinion publique. Ils légitiment et stabilisent de par leurs actions et attitudes démocratiques, le régime démocratique.
Cependant, les partis politiques de l’opposition, en l’occurrence L’UFDG est plutôt préoccupé à légitimer et stabiliser le régime d’un président despotique.
De plus, avec la tendance à la professionnalisation de la vie politique, les partis comme L’UFDG ont acquis un rôle de sélection des responsables appelés à gouverner. Donc au sein de ce genre de parti, l’intérêt d’un groupuscule est forcément au dessus de l’intérêt national. La politique étant pour eux un métier, une vache laitière.
Alors vivement la désillusion!
Et la situation actuelle du pays avec cette cruauté, cette haine,cette injustice, cet égoïsme de la classe politique actuelle guinéenne, cet ethnocentrisme politique entretenu et soutenu de part et d’autres, ne pourront pour le moment pas prendre fin.
Elles se sont pas introduites dans notre vie à notre insu, on les a cherché délibérément.
Ainsi après le 18.10.20, il sera trop tard pour allumer le flambeau, car les ténèbres, cette voie des méchants entourent déjà tel un froid, telle une boue, telle une solitude; la Guinée.
Le plus abominable est qu’ils sont en train de fomenter, d’entretenir l’idiotie du peuple afin de pouvoir continuer à garder leur hégémonie clanique.
C’est pourquoi, ils ne peuvent vivre que de la bestialité, de la cruauté, de l’hypocrisie, de la manipulation, du mensonge et de morts.
Leur degré de cruauté, de bassesse, et d’esprit bornés , demeurent inexplicable et injustifié, même s’ils essaient de se revêtir du masque de démocratie.
Ils ont compris dorénavant, que leur méthode est mieux que celle de leur prédécesseurs, puisqu’ils ont les opposants avec eux. Chose qui rend, leur agissements atypique. Ils savent qu’en infligeant de petits coups bien dosés et répétés aux jeunes de l’axe, cette méthode fait plus de mal et détruit plus que la cruauté virulente et expéditrice.
En somme, tant que leur responsabilité pénale n’est pas engagée, ils continueront. Et c’est pourquoi, il nous est interdit de sombrer dans le pessimisme et la léthargie, qui sont aussi cette cruauté des vaincus qui ne sauraient pardonner à la vie d’avoir trompé leur attente.
Car l’espoir que ce vaillant peuple de Guinée puisse parler d’une même voix, sans ethnocentrisme politique est permis. Et il faut y croire.
Pour ce faire, il faut s’atteler à mettre fin à cette impunité infinie et à cette classe politique ténèbreuse.
Et cette lutte si difficile soit elle, peut être vaincue par seulement trois bougies: la vérité, la connaissance et l’unité des guinéens.
#Aissatou Chérif Balde