Ndjamena, capitale tchadienne a été selon les informations relayées par les médias de la place a été le théâtre d’une la «tentative de déstabilisation» ce soir mercredi 08 janvier 2025.
Des tirs nourris ont été entendus dans la soirée de ce mercredi 8 janvier dans le centre de la capitale tchadienne Ndjamena, et tout près de la présidence.
Selon le porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah cité par le journal Tchadinfo, 19 personnes sont mortes dont 18 assaillants.
Toujours selon le porte-parole du gouvernement, le commando, lourdement armé, comptait 24 membres. “Il y a eu 18 morts et 6 blessés côté assaillant, et nous déplorons un mort ainsi que trois blessés, dont un grièvement“, a-t-il précisé.
Des enquêtes sont en cours pour identifier les responsables et déterminer les circonstances exactes de cette attaque survenue au cœur de la capitale tchadienne.
Le Tchad ancien pion de la françafrique vient de mettre fin aux accords coloniaux et tout en demandant le départ de l’armée française de son territoire.
Depuis les relations entre N’Djamena et Paris semblent prendre une tournure qui nous rappelle celle de Bamako et Paris.
La récente sortie du président français Emmanuel Macron qui qualifie les africains d’ingrats et de rappeller avec condescendance que le départ de l’armée française des pays africains a été négocié à fait réagir le Tchad et le Sénégal.
Macron insiste sur le fait que la France ne quitte pas le continent, mais réorganise plutôt sa présence sur fond d’un néocolonialisme étouffant et subtile.
Le Tchad tout comme le Sénégal n’ont pas tardé à réagir face à ce qu’ils appellent de fausses allégations et de déni de l’histoire récente de la France.
Ousmane Sonko, premier ministre sénégalais affirme dans sa réaction que sans les soldats africains recrutés parfois par la force, pour aider la France colonisée pendant la deuxième guerre mondiale par l’Allemagne d’Hitler, elle serait encore aujourd’hui une colonie allemande.
Le président tchadien Mahamat Itno n’a pas oublié de mentionner dans son discours de fin d’année à la nation tchadienne que cette rupture avec la France peut conduire à la déstabilisation du pays.
