Devoir de mémoire:”Il n’est pas interdit de tuer le président”, dixit le bûcheron de Gaoual 

L’histoire est récente et fait toujours froid dans le dos. Les faits sont si graves et têtus aussi qu’ils ne peuvent être oubliés de si tôt ou frappés de prescription, l’appel au meurtre, un crime odieux et imprescriptible sous tous les cieux.

Les faits remontent à un jour sombre du 19 octobre 2019, à Paris, à l’occasion d’un rassemblement des militants du FNDC. 

Un député de l’UFDG, connu pour son instinct de violence et son agressivité pathologique a fait une sortie pour le moins inappropriée et renversante en osant déclarer, effrontément, haut et fort qu’il n’est pas “interdit de tuer le Président”, donc que le crime est permis, un Chef d’Etat n’a pas droit à la vie. 

Comment, peut-on appeler un tel individu dans un Gouvernement, même de transition ou l’imposer aux Guinéens si ce n’est pour accorder une prime à l’impunité, défier l’autorité de l’Etat, encourager la violence  gratuite ? 

Tous les Guinéens doivent se lever comme un seul homme pour rappeler les propos intolérables de Ousmane Gaoual Diallo afin d’exiger son départ forcé de l’appareil d’Etat ou de le pousser à la démission par respect pour la vie et pour ne pas qu’il fasse des émules. 

Il ne faut pas laisser croire à la jeunesse que pour être “ministre”, il suffit d’insulter, agresser et menacer tout le monde à la fois, au quotidien.

La sentence prononcée contre Alpha Condé, c’est à cause de son intention de briguer un troisième mandat. 

Trois ans après, comme Dieu sait faire les choses et comme le temps sait remettre chacun à sa place et révéler le vrai visage de tous à la face du monde, le masque de cet ancien militant caustique de l’UFDG est tombé. 

Le temps a permis, à chacun, et à tous, de découvrir la vraie nature du célèbre bûcheron en chef de Gaoual et ministre à ses heures perdues.

Ses folles ambitions révélées au grand jour dans la brutalité et la violence, demeurées longtemps refoulées, annoncent un déclin inévitable.

On a maintenant toutes les preuves que notre bonhomme rêve de présider aux destinées de l’UFDG, comme il pretend diriger la Guinée en abusant de l’art de la manipulation et quitte à vendre son âme au diable dont il est fasciné par le parcours.

Sa sortie très déplacée, irresponsable et anti républicaine contre le Pr. Alpha Condé dénote à suffisance qu’il est prêt à tout pour arriver à ses fins, y compris, en tachant ses mains du sang des autres, c’est-à-dire, s’il y a lieu, tuer pour vivre.

Que le CNRD soit prévenu. Ce flatteur qui se fait domestiquer veut la place de Mamadi Doumbouya, qui joue avec le feu en côtoyant un homme qui ne lui veut pas que du bien, espère qu’il tombe pour lui succéder. Le loup est dans le palais !

Aujourd’hui ministre de la République par accident, Ousmane Gaoual lorgne comme depuis le premier jour qu’il a mis pied à l’hémicycle, le poste de Président de la République. 

Cellou Dalein a fait de lui député. C’est contre ce dernier qu’il sort son épée pour prendre sa place. 

Devenu ministre d’une transition, le même Ousmane Gaoual veut désormais être à la place de Mamadi Doumbouya et à qui, il n’hésitera pas, un jour, de tutoyer. 

Ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant ?

Attendons la fin pour voir le film qui se jouera  entre Ousmane l’ambitieux effréné et son bienfaiteur, le Général Mamadi Doumbouya qu’il dira ne pas être à sa place et il se verra plus légitime d’occuper le fauteuil que celui-ci occupe. Allons seulement…!

Mais même Dieu va freiner Ousmane Gaoual dans son élan. Car après Cellou Dalein Diallo et Mamadi Doumbouya tous deux des bienfaiteurs à lui, Ousmane Gaoual pourra aussi demander un jour à Dieu de le laisser diriger le monde ne serait-ce que pour une minute. 

C’est le bon moment de l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard !

“Dieu préserve de mes amis, mes ennemis, je m’en occupe”!

Une prière que le Général Mamadi Doumbouya doit faire chaque fois qu’il est en face de Ousmane Gaoual en attendant qu’il ne le mette de côté pour sa sécurité et celle de la Guinée.

Par Habib Marouane Camara, éditorialiste.

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