Il s’agit d’une semaine pleines d’actualités brûlantes en provenance de la Guinée et de la zone sahélienne de l’Afrique en conflit politico-diplomatique avec le régime français depuis des années.
Guinée/Mamady Doumbouya, compte se rendre à la 78ème assemblée générale des Nations Unies.
Soucieux de faire preuve d’allégeance à l’oligarchie française pour se démarquer du colonel Assimi Goïta, et d’Ibrahima Traoré, le despote Mamady Doumbouya aux mains souillées du sang de 30 adolescents veut se rendre à New York pour attirer des investisseurs dans un pays plus que jamais instable.
Il veut prendre part à la 78ème assemblée générale des Nations Unies qui s’ouvre le 19 septembre à New York et compte même y prendre la parole.
Et il veut surtout mettre son troisième voyage à profit pour nouer des relations économiques avec les investisseurs américains.
Au lieu de tout mettre en œuvre pour garantir la fin de la transition, il est plutôt dans une logique de pérennisation de son pouvoir sur fond de corruption et de scandale financier sans précédent.
Cette visite programmée et non confirmée suscite des interrogations, d’autant plus que les membres de la junte guinéenne sont interdits de voyage à l’étranger par la CEDEAO (communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest).
Comme on dit souvent, tout président africain qui fait allégeance à l’impérialisme mélanophobe français est libre de commettre les crimes les plus odieux sur son peuple.
Il ne sera jamais inquiété.
Paris-Sahel/ Une décision qui dépeint le vrai visage du régime français
Le conflit politique sur fond d’une vision néo-impériale qui oppose l’État français au Niger, Mali et Burkina-Faso de la part a pris depuis vendredi une autre tournure.
Après la crise diplomatique entre le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la France, on assiste maintenant à l’imbroglio sur les échanges culturels.
On a appris via des correspondances que les directions générales des affaires culturelles (DRAC) françaises ont émis la suspension sans délai de tous les projets de coopération avec des institutions ou des ressortissants de ces trois pays.
Dans ce communiqué il est aussi indiqué que « la France ne délivre plus de visas pour les ressortissants de ces trois pays sans aucune exception, et ce jusqu’à nouvel ordre. »
Et quelques heures après la diffusion de l’information, le Ministère de la Culture français a publié un communiqué officiel sur son site Web pour démentir l’information qui circule, au sujet de la déprogrammation des artistes Burkinabés, Maliens et Nigériens.
Aurélie Filippetti, directrice des affaires culturelles à la mairie de Paris et ancienne ministre de la Culture sous François Hollande, a dénoncé vendredi 15 septembre sur franceinfo une décision qu’elle qualifie de « scandaleuse et aberrante » qui « porte vraiment atteinte à l’image de notre pays ».
Bénin: L’arrestation de Kemi Seba fait la une des médias
Kemi Seba et ses collaborateurs Hery et Seth ont été arrêtés ce samedi soir en partance pour le Niger.
Les motifs évoqués lors de leur garde à vue sont l’incitation à l’insurrection et le blanchiment de capitaux.
Ils ont été libérés quelques heures après leur arrestation.
Patrice Talon en bon champion du tripatouillage constitutionnel et opposant à l’autodétermination des peuples africains a fait un rétropédalage inattendu.
Il sait pertinemment qu’il a assez à perdre en mettant Kemi Seba sous les verrous.
Mieux, ses manœuvres ne trompent personne.
Nous savons que c’est une façon d’empêcher ceux qui se battent pour la libération de l’Afrique de mener leur lutte.
Et c’est de cette façon que l’Afrique a perdu beaucoup de ses fils et filles dignes.
Quant aux Africains qui se sont réjouis de cette énième arrestation, ils doivent comprendre que ce combat qui expose ces braves enfants d’Afriques à toutes ces persécutions est mené pour leur émancipation et celles de leurs enfants.
Car il n’existe aucun préalable qui conduit un africain à croire au messianisme de la France sur le destin de l’Afrique.
Et si les africains sont des victimes, ils sont désormais les seuls responsables de leur salut. Ils doivent juste générer en leur sein des lumières, ces intellectuels qui vont éclairer le peuple.
L’ancien empire colonial n’a plus voix au chapitre. Il n’a rien fait quand il le pouvait.