Le ministre des affaires étrangères a déclaré ce mardi avoir proposé une solution prévoyant une période transitoire de six mois, avec un civil pour diriger le pays.
C’est ce qu’a déclaré ce mardi le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf.
L’Algérie opposée à une intervention militaire de la Cédéao au Niger a envoyé récemment Ahmed Attaf, le chef de sa diplomatie pour effectuer une tournée dans certains pays de la Cédéao.
Il faut noter que la plupart des pays de la Cédéao sont contre une intervention militaire au Niger, a expliqué le ministre Ahmed Attaf.
Il reste à savoir si la junte militaire nigérienne va accepter cette solution. Car elle a proposé une transition qui ne va pas excéder trois ans, ce que refuse par ailleurs la Cédéao.
En outre, l’Algérie souhaiterait organiser une conférence des Nations unies pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel, proposer certaines garanties pour toutes les parties concernées et organiser une conférence sur le développement dans la région du Sahel.
Pendant ce temps, le gouvernement burkinabè approuve un projet de loi pour l’envoi d’un contingent militaire au Niger.
Le Colonel-Major Kassoum Coulibaly ministre de la Défense et des Anciens combattants a déclaré ceci: «nous avons eu cette chance d’avoir des retours d’informations de ce qui se passait vraiment, pour savoir qu’il y a des gens qui étaient payés, gracieusement, pour mener des attaques au Burkina du Burkina Faso.
Et les avocats de l’État du Niger, ont attaqué les sanctions infligées au Niger par la CEDEAO et l’ UEMAO suite au coup d’État du 26 juillet. Ils ont déjà déposé une plainte devant la cour de justice de l’UEMOA à Ouagadougou, la capitale du Burkina-Faso. Une autre requête a été déposée devant la cour de justice de CÉDÉAO.
L’organisation sous-régionale ouest africaine envisage de faciliter l’accès humanitaire à la République du Niger, sous l’impulsion de l’ONU.
Aïssatou Chérif Baldé