Selon dico-presse, le terme “ Journaleux” est une appellation péjorative du journaliste décrivant un professionnel de peu de talent.
Ils sont aujourd’hui très nombreux en Guinée. Ce sont des journalistes alimentaires qui confondent le métier de propagandiste à celui de journaliste.
Animés par une envie démesurée de sortir de leur précarité matérielle, ils font usage de toutes les mauvaises pratiques pour atteindre le sommet.
Et ceux qui parmi eux souffrent de manque de talents savent que s’ils veulent mettre fin à leur précarité matérielle, il leur faut exercer le métier de journaliste sans jamais ressentir le besoin d’observer strictement les dix principes établis pour les journalistes.
Or le métier de journaliste est soumis à une déontologie et à la charte de Munich. Cette charte a été adoptée en 1971 par les journalistes et liste les droits, mais surtout les devoirs du journaliste.
Ladite charte exige du journaliste de se faire le devoir d’observer strictement les dix principes suivants : «
- Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, en raison du droit que le public a de connaître la vérité.
- Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique.
- Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou, dans le cas contraire, les accompagner des réserves nécessaires ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents.
- Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents.
- S’obliger à respecter la vie privée des personnes.
- Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte.
- Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement.
- S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et les accusations sans fondement, ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information.
- Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs.
- Refuser toute pression et n’accepter de directive rédactionnelle que des responsables de la rédaction.».
Sauf qu’en Guinée, nous avons de nos jours beaucoup plus de journalistes qui confondent le métier de journaliste au propagandiste.
Dans ce cas, ils ne s’interdisent aucune calomnie, diffamation ou accusations sans fondement.
Ils écrivent malheureusement pour avoir des avantages et ils lèchent, lâchent et lynchent.
Étant nombreux sur la toile ils savent surtout qu’il suffirait de prononcer certains noms de politiciens pour que l’argent coule à flot, et pour enfin acquérir une certaine notoriété non méritée.
Ces journaleux sans scrupule flinguent l’adversaire le matin et ils passent le soir voir leur parrain pour se faire rémunérer.
Ce sont des escrocs de la société guinéenne incapables de donner au public une information fiable, complète et de qualité, permettant au lecteur d’obtenir un avis éclairé sur les faits et événements qui se passent en Guinée.
Deuxième constat: Le décalage entre le salaire gagné et le niveau de vie mené.
En temps réel, il ne doit pas exister un grand décalage entre le salaire d’un travailleur et le train de vie mené.
Mais tel n’est pas le cas pour les hauts cadres guinéens et malheureusement pour certains journalistes guinéens qui mènent un train de vie incompréhensible, compte tenu de leurs revenus.
En France, pays de référence des journalistes guinéens, selon nos recherches, le salaire médian pour les emplois de journaliste est de € 27 567 par an ou € 15.15 par heure.
Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 23 933 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu’à € 37 725 par an.
En Allemagne le salaire pour un journaliste débutant est de 2.830 € par mois, soit 33.960 par an.
Et cela dépend aussi des régions, du sexe du journaliste c’est-à-dire si t’es une femme ou un homme.
Car les hommes sont toujours mieux payés que les femmes en Allemagne et cela malgré qu’ils exercent tous le même métier.
Pour avoir 4.687 € comme salaire, il te faut par exemple neuf années d’expériences .
Et en fonction de l’expérience qu’on a, la fonction qu’on occupe, la taille de l’entreprise et les compétences du journaliste, il peut gagner jusqu’à 84.000 € de salaire brut par an en Allemagne.
En Guinée, les journalistes comparés à ceux de la France ou de l’Allemagne gagnent donc très peu en matière de salaire de base, mais mènent paradoxalement une vie de roi sous les tropiques.
Pour le comprendre, il suffit d’observer leur train de vie actuel.
Car malgré un salaire de base précaire, ils roulent dans des voitures de luxe, voyagent partout dans le monde et sont parfois plus riches que les ministres voleurs patentés de la République.
Le constat est donc clair:
Pour pouvoir mener une telle vie, il faut forcément opter pour le journalisme alimentaire, et se doter des missiles capables de foudroyer tous ceux qui critiquent les parrains qui les entretiennent.
N’avions nous pas vu des journaleux alimentaires, sans bac devenir ministres en Guinée sous le régime d’Alpha Condé ?
Évidemment. Et d’autres grâce à Mamady Doumbouya occupent aujourd’hui des hautes fonctions étatiques en Guinée.
Une chose est sûre, c’est seulement avec la corruption, le blanchiment d’argent que ces journaleux effectuent pour les ministres voleurs de la République, les pots-de-vin qu’ils obtiennent au quotidien après le traitement subjectif d’un sujet, le chantage affectif, émotionnel sur lequel ils jouent pour avoir le soutien des commerçants en Guinée ou encore des politiciens et du public guinéen qu’on peut mener un tel train de vie et devenir très rapidement riche en exerçant ce métier.
Alors peuple de Guinée, ouvrons les yeux, car le changement que nous voulons viendra forcément de nous.
Arrêtons d’applaudir des escrocs de la République, des serials-menteurs, les imposteurs nuisibles d’occasions.
Apprenons à être exigeants pour éviter que les médiocres continuent de dicter la loi en Guinée.
Sinon la fin de la descente en enfer n’est pas pour maintenant.
Aïssatou Chérif Baldé
Merci infiniment Diadia aujourd’hui encore mon cervel est nourrir par ton écrit quallah te bénisse.
Merci Madame Balde belle analyse, certains journalistes qui ne sont pas aux affaires font le pire même .
Très pertinente ma chère. J’avoue que vous analysez bien les faits. Il est important dans ce métier qu’on parvient à respecter la déontologie. Dommage pour notre cher pays la Guinée
Merci sister tu es une référence vraiment une personne comme toi ne pas facile de voir en Guinée actu vu la situation du pays chacun veut se nourrir et remplir sa poche et s’en fiche des autres pourtant ces pratiques doivent cessé dans le pays surtout du côté de journalistes qui refuse plus souvent de données de bonnes informations à la publication pour s’offrir un poste dans le gouvernement BREF MERCI ????????????????