Le Nigeria aura bientôt sa deuxième ligne de métro dénommée « Red line».

À l’entame, le pays le plus peuplé d’Afrique se prépare pour l’élection présidentielle nigériane de 2023 qui a lieu le 25 février 2023, en même temps que les élections législatives et sénatoriales, afin d’élire le successeur du président Buhari.

Malgré la ferveur des élections présidentielles de 2023, la première puissance économique du continent africain continue d’écrire son développement. Le pays n’est donc pas au ralenti. 

L’actuel gouvernement nigérian a annoncé le 16 décembre dernier que sa deuxième ligne de métro dénommée « Red line » et cela 5 ans après l’inauguration de sa ligne qui porte le nom de «Blue Line» (Ligne Bleue) sera opérationnelle au premier trimestre de l’année 2023. 

Sa première ligne de métro la Blue line inaugurée en 2018 a une capacité d’acheminement d’environ 500.000 passagers par jour et l’infrastructure dispose d’une gare «ultramoderne». 

Celle-ci a eu entre autres comme impact la réduction du temps de trajet d’environ deux heures et demie à seulement 35 minutes.

Et les travaux de la deuxième ligne de métro  « Red line » ont démarré le 15 Avril 2021 et ont été pour l’instant exécutés à 85%. 

Long de 37 km, elle représente la phase du projet qui a été précédée par une 1ère baptisée Blue line et qui relie la ville d’Okokomaiko à celle de Marina.

La  « Red line » ou ligne rouge, va disposer de 8 gares partant d’Agbado jusqu’à Oyingbo. 

Cette deuxième ligne vient donc augmenter la capacité du transport en commun dans l’Etat de Lagos et compte déplacer un million de passagers par jour. 

Selon le gouvernement nigérian, ces infrastructures de transport public très efficaces visent à améliorer la mobilité, les conditions de vie des habitants du Nigeria et booster sa croissance économique. 

Le transport en commun moteur de développement 

Il faut surtout savoir que les transports en commun demeurent un moteur économique que les États africains ne doivent pas négliger. 

Car ses retombées économiques positives sont énormes, elles peuvent non seulement soutenir l’emploi direct mais aussi et surtout l’emploi indirect en générant beaucoup de grosses recettes fiscales. 

Le transport en commun en bon créateur de valeur a donc un impact sur l’économie d’un pays près de trois fois supérieur à celui du transport privé par automobile, tant en matière d’emploi que d’argent. 

Et la présence du transport en commun sur un territoire a des retombées positives, parce qu’il accroît la valeur foncière des propriétés; favorise le développement d’aménagements résidentiels, institutionnels et commerciaux et diminue la congestion routière et les coûts qui y sont liés.

Qu’attendent donc les autorités guinéennes pour développer ce secteur vital pour le développement du pays et mettre à la disposition des citoyens guinéens une option de transport public abordable et accessible? 

Mieux, il est prouvé par des enquêtes sur le sujet que se déplacer en transport en commun est neuf fois moins cher que se déplacer en automobile. 

Le transport en commun offre non seulement une option de transport abordable aux citoyens dans un contexte de hausse du prix du carburant mais favorise aussi le tourisme, car il améliore l’accessibilité aux points d’attraction d’une région.

Aïssatou Chérif Baldé 

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