Burkina-Faso: Tirs à Ouagadougoencore un autre coup d’État ?

La situation reste encore confuse à Ouagadougou, ce vendredi 30 septembre dans la capitale burkinabè. 

Selon les informations relayées par les médias burkinabés des soldats ont tiré durant toute la nuit. Les grandes artères de la capitale Ouagadougou sont bloquées. 

Et si dans cette confusion certains parlent d’une tentative de coup d’État, le gouvernement de transition dirigé par Damiba prétend avoir la situation sous contrôle. Il semble que le président de transition Paul-Henri Sandaogo Damiba se trouve dans la capitale et va bien, selon l’un de ses proches.

D’après des sources concordantes, toutes les zones stratégiques sont encerclées par les hommes en armes. Il s’agit de l’Assemblée nationale, la télévision d’État RTB, la résidence du président de l’Assemblée et le rond-point de l’Onu sont tous verrouillés par des soldats. Le quartier Ouaga 2000 où se situent la présidence et le camp Baba Sy sont inaccessibles. Et c’est depuis ce camp que les tirs ont retenti cette nuit.

Et on évoque les noms du lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, et du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana comme meneurs de la nouvelle mutinerie. 

Hier déjà la deuxième grande ville du pays Bobo Dioulasso était le théâtre d’une manifestation demandant le départ du président Damiba. 

Car la situation sécuritaire du pays se détériore de plus en plus davantage. 

Les putschistes  venus au pouvoir en janvier dernier avec le but de mettre fin aux attaques terroristes se montrent aussi incapables dans la maîtrise de la situation sécuritaire du pays. 

Les attaques terroristes sont devenues de plus en plus récurrentes dans le nord du pays. 

Un convoi de ravitaillement a d’ailleurs été la cible d’une attaque terroriste, ce lundi 26 septembre, près de la localité de Gaskindé située au nord du pays faisant de dégâts matériels et humains très importants. 

Ces attaques se généralisent dans lle nord du pays, plongeant le Burkina dans un cycle meurtrier.

Une situation exaspérante pour le peuple du Burkina-Faso. 

A. C. Baldé

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