La CEDEAO apparaît sans gêne sous le visage du médecin après la mort.

L ‘antichambre des puissances impérialistes et ses laquais sont encore à l’œuvre contre le Mali et la Guinée. 

Car ce qui est valable pour les dynasties despotiques tels que le Tchad, le Togo n’est pas valable pour le Mali et la Guinée.

Elle apparaît sans gêne sous le visage du médecin après la mort; elle réagit tardivement alors qu’elle aurait pu ( devrait) le faire en amont. 

Cette organisation obsolète a été majestueusement amorphe lorsque Alpha Condé ,comme d’autres de ses pairs tels que Ouattara, Faure Eyadema, avant lui,modifiait outrancièrement à son seul et exclusif profit la Constitution.

Sous ce registre ,on peut considérer la CEDEAO,comme d’autres organes communautaires de même  nature, qui sont en décalage profond avec le vécu des populations africaines, notamment guinéennes et maliennes.

Or, il est  peut être temps de donner un nouveau à  ces différents organes  communautaires qui ne semblent pas avoir pris  conscience  des  enjeux contemporains de la démocratie  et des exigences citoyennes.

C’est pourquoi les sanctions prononcées  semblent bien souvent surréalistes : comment ,par exemple,peut-on demander aux militaires guinéens de remettre le pouvoir au bout de 6 mois, alors qu’au Tchad aucune échéance n’est fixée, aucune sanction n’est prise contre la junte tchadienne . Et au Mali l’échéance de 18 mois a peu de  chance d’être  respectée.

Mais cette attitude de la CEDEAO n’est pas surprenante, du moment que cette organisation est gérée par l’un des plus grands présidents opposé à l’émancipation des peuples africains notamment M Ouattara.

Il défend l’intérêt des puissances pour lesquelles la déclaration universelle des droits de l’homme existant depuis plus de 60 ans n’est valable que pour eux  les “civilisés” qui évitent la guerre chez eux et se serrent les coudes dans la mise au pas des “barbares“ que nous sommes.

Ainsi, pour éviter à la Guinée le scénario de 2010 où Dadis Camara fut écarté grâce à l’implication des mains obscures issues du rang des guinéens.

M Mamady Doumbouya doit s’inspirer de la citation de Patrice Emery Lumumba qui disait ceci :”Je n’ai ni père,ni mère. Je n’ai pas de tribu et je n’ai pas de religion. Je suis une idée. Le Congo m’a donné la vie et a fait de moi ce que je suis. C’est mon tour de faire du Congo un endroit où l’on peut vivre mieux”.

Il faut éviter de prendre des décisions sous l’effet de la colère qui donne l’impression que la junte militaire agi sans programme, sans se soucier des conséquences que peuvent avoir certaines décisions bonnes ou mauvaises sur le tissu social déjà fragilisé par l’ancien régime en Guinée. 

Aïssatou Chérif Baldé

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