La chronique de Aïssatou Chérif Baldé !

L’histoire politique guinéenne par la faute de politiciens égoïstes, haineux, manipulateurs et médiocres ont fini par dénaturer et dévoyer le rôle du processus de démocratisation en Guinée.

À côté du désespoir du peuple conscient et de la médiocrité des commis de l’État, la haine est devenue leur seule trophée. 

C’est à dire cette haine des principes de la démocratie, la haine des Hommes intègres et utile du pays, la haine contre les pauvres, les faibles, la haine de tout et la haine de la haine qui fait vraiment souffrir. 

Et cette situation politique qui joue aujourd’hui un rôle dans ma propre vie et cela malgré moi, me répugne et me deconcerte. Car j’ai pendant tout ce temps nativement cru que l’écart croissant, devenu abyssal, entre la population et ceux qui parlent en son nom: politiciens, forces sociales, journalistes, syndicats, devaient nécessairement conduire à quelque chose, d’imprévisible, donc à un changement, un bouleversement irréversible. 

Mais hélas je me rends compte que je me suis fatalement trompée, car l’immense majorité des guinéens reste encore résignée et apathique – et sans doute peut-être parce que je suis moi-même passablement résignée et apathique.

Et plus pathétique encore, il me semble que la confrérie des politiciens habiles, désinvoltes et cyniques ont pris le dessus dans ce pays. 

Le peuple guinéen  quant à lui, est de nos jours semblable à cet homme, préférant à tout coup une coquine qui lui en fait voir de toutes les couleurs, le trompe et le met sur la paille qu’à une bonne fille dévouée, fidèle, sérieuse, indulgente.

Alors applaudissons les politiciens affairistes, trompeurs, dealers, traîtres !

Vivement la prospérité partagée ! 

Aïssatou Chérif Baldé 

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