Guinée: après l’éradication du virus sur le territoire en 2016. Le pays s’est déclaré en « situation d’épidémie Ebola ».

Et qui aurait cru que le mal involontaire du nom d’Ebola allait encore faire sa réapparition après sa disparition en 2016? 

Le pays a déjà enregistré sept cas de fièvre hémorragique, dont cinq sont morts des suites du virus. Une dizaine de personnes présenteraient aussi des symptômes. 

Cette situation est une première depuis 2016. Le virus a fait sa réapparition à N’zérékoré, dans le sud-est du pays, dans la même région d’où était partie la pire épidémie de l’histoire d’Ebola qui a tué 11 300 personnes entre 2013 et 2016 en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia.

La république alimentaire s’apprête à recevoir une aide logistique de l’Organisation mondiale de la santé et de Médecins sans frontières.

Et pourtant, lors de la première apparition de l’épidémie en Guinée, le pays avait bénéficié d’un soutien d’une envergure mondiale.. 

L’ONG Guinée-Solidaire-Organisation sis à Hambourg avait mobilisé les hambourgeois pour soutenir la Guinée pendant cette période difficile. Elle avait bénéficié de la part de l’entrepreneur hambourgeois Mr. Budnikowsky, d’un don d’une valeur de 59.000 euros qui fut acheminé à Conakry et remis au gouvernement guinéen. 

Ainsi l’on se demande réellement aujourd’hui où est donc passé toute cette aide ? 

Pourquoi après 62ans d’indépendance, ce pays est incapable de mettre en place un dispositif sanitaire sans aide extérieure ? 

Où sont passés les vaccins que l’on avait offerts au gouvernement guinéen, car le pays doit encore aujourd’hui tendre la main pour obtenir de nouveaux vaccins?

Le puissant patron de l’agence sanitaire guinéenne (ANSS), le docteur Sakoba Keïta ne peut même pas expliquer avec exactitude l’origine de la  résurgence du virus Ebola. Selon lui, l’origine serait encore floue, mais plusieurs hypothèses sont à l’étude: le virus pourrait provenir d’un « malade anciennement guéri dont la maladie s’est réveillée » ou d’une transmission par des « animaux sauvages, notamment les chauves-souris ».

Pas étonnant cette

réponse de Dr Sakoba Keita , car il est l’obligé d’un président-opposant qui ne sait faire que la promotion de cadre non intègre, en manque de moralité. C’est-à-dire des cadres corrompus et corrupteurs, atteints d’une déficience intellectuelle et morale. 

Et c’est pourquoi, ils se sont empressés de placer la Guinée en « situation d’épidémie Ebola » pour pouvoir mendier et détourner les dons pour une destination inconnue. 

Ceci semble être d’ailleurs, dans cette situation de pandémies (COVID-19 et Ebola) un meilleur scénario pour eux. C’est une nouvelle aubaine pour ce clan mafieux. 

Car à côté de ces deux maladies involontaires, se trouvent d’autres maladies volontaires, voulues par ce gouvernement dont la liste est malheureusement très longue à savoir le rapatriement arbitraire des guinéens de l’Allemagne, les tueries d’enfants innocents, emprisonnements d’opposants politiques, pauvreté, corruption, chômage à tel point que la peur et le dégoût de la souffrance font taire tout le peuple. 

Ebola semble être une nouvelle aubaine pour la République alimentaire guinéenne. 

Cette république si fière, lorsqu’il s’agit de défigurer la démocratie, mais si indigne lorsqu’il s’agit de tendre la main aux puissances expansionnistes et impérialistes.

L’alternance démocratique étant devenue lettre morte, le monarque sans couronne n’a qu’un seul souci: assurer sa présidence à vie. 

Et il a raison, puisqu’il se trouve en Guinée, ce pays où tout change pour que rien ne change. 

Ce pays où la plupart des gens ont la vocation de la servilité et un esprit d’abandon. C’est-à-dire cette espèce d’abandon de l’esprit dont on ne se rend même pas compte. 

Cette république où le peuple est fait pour faire des courbettes aux autres. Et ils se croient capables, de ce seul fait, de diriger ce pays.

AISSATOU CHERIF BALDE. 

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