Misogynes ou encore phallocrates des réseaux sociaux: il ne saurait exister un domaine réservé, dans une société qui se veut progressiste et futuriste.

À vous les misogynes, phallocrates des réseaux sociaux ou encore de la société guinéenne, qui parfois par médiocrité et complexe pensent souvent qu’il y’a des thèmes réservés seulement aux hommes et par conséquent la femme guinéenne, africaine n’a pas le droit de les traiter, si elle ne veut pas être victimes de propos irrespectueux, injurieux réveillez-vous!

Le monde a évolué et va continuer à l’être et les efforts du modernisme et de la mondialisation ne doivent pas être présents en nous sous forme de complexes.

Ainsi sans vouloir m’enliser dans un débat sur le féminisme occidental qui se veut universaliste et auquel d’ailleurs je n’adhère aucunement pas, puisque la femme africaine a tout dans son univers pour changer sa vie, mettre fin aux pesanteurs socioculturelles aux quelles elles sont confrontées. Et cela, même si certaines de nos sœurs africaines pensent mordicus que “l’Europe fournirait le modèle, l’Afrique une bonne copie ; l’une serait spirituellement dispensatrice, l’autre simple partie prenante”. Et pourtant cette copie ne pourra jamais résoudre les problèmes liés à l’univers africain.

Qu’à cela ne tienne, Il est donc temps pour ces hommes misogynes de comprendre qu’en dépit de leurs préjugés infondés, qu’il existerait sur le continent africain et plus particulièrement en Guinée des femmes qui ont appris à se débarrasser des enveloppes qui les emprisonnent.

Elles sont conscientes qu’elles doivent filtrer les modèles archaïques à travers leur conscience d’adulte pour garder leur autonomie ou indépendance. Pour ce faire, elles ont donc la faculté d’écouter les enregistrements de leur fort intérieur, de les analyser afin de déterminer dans quelle mesure ils sont dévalorisants, encourageants, destructifs, utiles, ou sans fondements. Ces femmes ou jeunes filles guinéennes ne veulent donc plus accuser leurs figures parentales, puisqu’elles sont convaincues d’être dorénavant responsables de leur propre sort et qu’elles peuvent choisir entre s’en rendre maître ou en rester esclave. Elles s’affirment donc à travers leur intellect, leur dur labeur, leur autonomie afin d’obtenir ce dont elles ont besoin et ce qu’elles désirent.

Pour y arriver, elles refusent de croire qu’un jour une autre personne ou un événement magique se chargeront d’améliorer leur vie, d’une manière ou d’une autre, sans qu’elles ne fassent le moindre effort.

Alors ces femmes guinéennes, africaines s’épanouissent de nos jours en utilisant pleinement toutes leurs ressources personnelles. Et elles se développent en acquérant de nouveaux talents, de nouvelles connaissances.

C’est pourquoi elles n’ont pas peur d’être cette part d’elle-même qui est femme. Elles l’affichent d’ailleurs et montrent qu’elles peuvent être fortes, épanouies, indépendantes, belles en restant femme et tout en s’inspirant de leurs univers africain. Elles apprennent donc tout le long de leur parcours à renforcer leur Adulte en l’utilisant pour qu’elles puissent prendre les moyens d’orienter leur vie positivement.

Et pensez-vous que le simple fait d’être homme c’est à dire ce phallocrate, misogyne tapis quelque part, vous donne le pouvoir de contrôler, de destabiliser, de dominer ces femmes et cela parce que vous êtes tout simplement du sexe masculin ?

Sachez que le pouvoir de domination culturelle, sociale et politique que vous espérez avoir sur les femmes n’est que pure absurdité et illusion et de nos jours irréalisables. Et vous ne pouvez pas prétendre être valorisés ou encore exercer le pouvoir, sur les femmes, par le seul fait d’être du sexe masculin, et sans aucun bagage culturel, politique et surtout sans aucun savoir. Donc sans aucune utilité pour la société.

Pour finir votre surestimation, votre aversion ou votre mépris pour la femme en passant par la dépréciation systématique de ce qui est lié à la féminité continueront à aider la femme africaine autonome a vraiment devenir elle même.Car vous l’avez trouvé, qu’elle a accepté de devenir la personne qu’elle était destinée à devenir une personne complète, une gagnante. Elle ne craint donc pas d’être femme et négresse. C’est pourquoi, elle met toute son énergie au service du présent.

Aissatou Cherif Baldé

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