Selon le site d’information guinéen africaguinee, au service de la junte militaire guinéenne, le putschiste Mamadi Doumbouya serait l’invité prestige du président français Emmanuel Macron à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris qui débutent le 26 juillet 2024 pour finir le 11 août 2024.
Le site d’information (africaguinee) affirme avoir obtenu l’information de l’actuel ministre des sports de la junte militaire, mais qui pour l’heure ne pouvait dire si le chef de la junte Mamadi Doumbouya va répondre à l’invitation du chef de l’État français ou pas.
À travers cette invitation, on ne peut plus balayer d’un revers de la main que l’ancien légionnaire français Mamady Doumbouya n’est pas le chouchou de la Françafrique. Il est désormais plus que clair que le dictateur guinéen veut être à l’image de Ouattara de la Côte d’Ivoire le nouveau pion de l’administration française et du patronat français en Guinée.
Et pourtant, comme son prédécesseur, Alpha Condé, il embastille les opposants et tue des manifestants. Le tout sous l’œil complice de la France, qui soutient le régime de Doumbouya et lui passe tous ses crimes.
L’invitation du putschiste Mamadi Doumbouya par Emmanuel Macron, premier garant du système criminel françafrique et soutien des dictatures sur le continent, pourtant comptables de tueries, de corruption, de la défiguration de la démocratie, de perte de revenus, de l’immigration mortelle, de la création des Républiques héréditaires comme c’est le cas au Togo, maintenant au Tchad, prouve que la déclaration universelle des droits de l’homme existant depuis plus de 70 ans ans n’est valable que ” pour eux les “civilisés” qui évitent la guerre chez eux et se serrent les coudes dans la mise au pas des “barbares“.
Doumbouya fait enfin tomber le masque
La nouvelle figure de la mafia françafrique et cauchemar des guinéens a fait tombé le masque. Il dévoile lentement mais sûrement son allégeance au système mafieux et criminel dénommé la françafrique.
Le putschiste guinéen veut tellement être le chouchou de la Françafrique qu’il avait en août 2022 distingué par décret quatre officiers français.
Pour marquer son allégeance à la vision néo-impériale du président français, tous les moyens sont bons. Car il sait que pour pouvoir réussir son glissement vers l’autoritarisme, il a besoin de la main tendue de l’Etat français.
Tous les ingrédients sont aujourd’hui réunis pour empêcher que la Guinée ne revienne sur la trajectoire qu’il semble inexorablement emprunter.
Violence, incendie inhabituel des installations électriques, cherté de la vie, corruption, blanchiment d’argent, retrait des agréments des groupes de médias privés et restrictions des réseaux sociaux, censure, arrestations d’opposants, de militaires, restrictions des libertés individuelles, pillages des ressources minières, enterrement de la transition politique, mis en place d’un gouvernement de transition de figuration, l’incertitude qui gagne le terrain marquent désormais la vie des guinéens.
Mais cette physionomie de plus en plus inquiétante de la Guinée ne dérange pas l’État français.
Double langage de l’État français
Cette France habituée du double langage si prompt à soutenir des coups d’états militaires en Guinée, au Tchad, au Gabon, des pouvoirs dynastiques, autoritaires au Togo, des putschs constitutionnels et ses victimes au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Congo-Brazzaville, au Cameroun, mais qui se fait passer en donneur leçon au Mali, au Burkina, au Niger.
De toute évidence, l’État français ne veut pas lâcher prise, elle compte désormais sur son pion Mamadi Doumbouya pour réorienter, réorganiser son instrument d’asservissement et de soumission du continent africain qui est la françafrique.
L’heure est donc du côté de la France au renforcement à l’Élysée d’une politique africaine centrée prioritairement sur la défense de ses intérêts sur le continent qui sous-entend le soutien aux dictateurs et à la fabrication de nouveaux laquais comme l’actuel président guinéen M Mamadi Doumbouya.
Sauf que les temps ont changé !
La jeunesse consciente en Afrique, en Guinée et partout dans le monde ne croit plus au messianisme de la France sur le destin de l’Afrique.
Pour cette jeunesse active, consciente, les anciens colonisateurs ne sont pas des puissances tutélaires éternelles dont l’opinion sur ce que nous sommes, ce que nous faisons et où nous allons est vitale.
La France doit comprendre qu’elle n’est pas chez elle sur le continent africain.
Mamadi Doumbouya ne peut pas inverser cette donne.
Aïssatou Chérif Baldé
C’est une très belle plume analytique qui mérite d’être méditer car vus le silence de Paris sur la situation du CNRD il mérite une longue réflexion, il serait probablement le nouveau béni ouï ouï Quai-dorsay pour la réorganisation et l’appui d’une françafrique comme celle de Lomé, Cotonou, N’Djamena et Brazza car son peuple est résigner et son armée irrépublicaine.