L’incendie survenu dans la nuit du jeudi 02 mai 2024 au marché de Madina dans la commune de Matam inquiète à plus d’un titre les guinéens.
Certes la réponse des services d’urgence et les autorités guinéennes face à ce sinistre a été efficace et rapide, mais des questions sur les causes de cet incendie demeurent.
Car nous assistons depuis des mois de façon exaspérée à des feux à répétition dans la ville de Conakry.
Depuis l’incendie du plus grand dépôt de carburant à Conakry ayant fait plusieurs victimes et dégâts matériels importants au mois de décembre 2023, et qui fut l’une des pires catastrophes causées par l’explosion du principal dépôt d’hydrocarbures, les incendies ne font que se multiplier.
Nous assistons depuis plusieurs mois a plusieurs formes d’incendies qui surviennent dans le pays, telles que l’incendie des installations électriques, l’incendie des plantations dans de différentes villes du pays et maintenant l’incendie dans le plus grand marché du pays.
Pourtant jusqu’à présent l’État refuse d’informer la population sur les causes de ces incendies à répétition dans le pays.
Sans doute, les causes de l’incendie survenu dans le marché Madina, poumon économique du pays avec des dégâts matériels importants où des commerçants ont connu une perte financière énorme ne seront pas connues.
Même si en temps réel, il est d’une impérieuse nécessité que les causes soient connues et que les responsabilités soient situées.
Un climat d’insécurité grandissant
Ces incendies à répétition en quelques mois et qui sont d’une gravité énorme dans le pays et notamment dans la capitale guinéenne Conakry, créent un climat d’insécurité.
Le manque de réactivité, de sincérité et de transparence du gouvernement de transition dans la gestion de ces incendies crée l’hypothèse de l’existence d’un pyromane dans toutes les têtes.
Faute de communication et de confiance, certains habitants pensent d’ailleurs que le régime françafricain, dictateur soutenu par la France et les États-Unis seraient derrière ces ces incendies à répétition.
Pour ces habitants, le régime militaire guinéen tente tout simplement de semer le chaos afin d’y trouver des raisons et prétextes pour confisquer carrément le pouvoir.
La récente sortie de l’actuel président du Conseil national de la transition Dansa Kourouma qui a osé remettre carrément en cause l’utilité d’aller aux élections présidentielles prévues à la fin de l’année 2024, conforte cette position.
Pire, malgré ces incendies à répétition, hormis des communiqués et sorties laconiques, aucune mesure n’a été envisagée par le gouvernement de transition pour trouver les solutions techniques pouvant sécuriser au mieux les installations électriques, les plantations et surtout engager un travail de partenariat avec toutes les parties prenantes, les forces de l’ordre comprises, afin de ramener la tranquillité dans le pays.
Pour l’heure, les pyromanes sur fond de déferlement de haine xénophobe peuvent continuer à brûler les plantations des braves enfants du pays sans être inquiétés.
Peut-être qu’ils sont aussi à la base de l’incendie des installations électriques du pays..
Quoi qu’il en soit, tout porte à croire qu’ils ne seront pas du tout inquiétés par ce gouvernement françafricain qui ne sait faire que des ravages.
Et les commerçants victimes de perte financière et matérielle importante ne seront jamais dédommagés.
Aïssatou Chérif Baldé
Cette junte Guinéenne est loin de piller bagages pour les casernes car vus ces multiples glissements qu’elles opère depuis le 5 septembre prouve suffisamment qu’elle n’est pas prête de le rendre au civil.
Ces incendies qui s’abat de tout vende al capitale à l’intérieur du pays sans avoir leurs origines ne sont que des doutes qu’en parles les citoyens pour justifier leur prolongation du pouvoir.
Il y’a tout juste 1h que le marché de kounsitel vient de prendre de feu.
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