Guinée- Un pays très fertile, on y plante les médias et ils poussent des journaleux alimentaires qui transforment l’information en une sorte de rumeur, un récit très particulier.

Ces “Journalistes  alimentaires” et ces parasites issus de la diaspora guinéenne sont un cocktail très dangereux pour le pays, car leurs positions politiques sont non seulement ridicules mais aussi agaçantes. 

Après leur soutien au troisième mandat illégitime, maintenant c’est le temps de la propagande de potentiels ministrables du futur gouvernement du champion en défiguration de la démocratie en Guinée.

Ils nous font la propagande de personnes sans carrière professionnelle et qui de surcroît n’ont ni la capacité et la faculté intellectuelle, ni la lucidité, ni la moralité, ni l’intégrité pour être ministrable.

Le seul avantage dont ils peuvent se vanter est le fait d’appartenir à un réseau de corruption organisé, institutionnalisé d’un État guinéen néopatrimonial donc défaillant et dysfonctionnel, qui est une illustration parfaite de l’échec de l’institutionnalisation de l’État en Guinée. Et c’est pourquoi ils tapent souvent sur ceux qui sortent du lot et vont à contre-courant de la bien-pensance et de la pensée unique. 

Ils propagent  une croyance sans jamais fournir de preuves. De l’imaginaire à l’imagination en passant par la fiction qui se transforment en dénigrement systématique, en propagande en démagogie parce qu’ils sont au service d’un clan, d’un seul homme, et dans cette guerre d’ego tous les coups sont permis pour mettre l’adversaire à nu.  Et ceux qui sont issus de la diaspora n’hésitent pas à formater des CV truffés de mensonge pour aussi avoir une part du gâteau. 

Journaleux alimentaires, jeunes propagateurs de la haine, ces guinéens parasites de la diaspora sont récompensés sans gêne par leurs parrains politiques en Guinée. Des personnes qui pour la plupart ne brillent que par leurs vacuités de langage pathologiques, leurs médiocrités ou extrémisme perfide. 

En effet les auteurs de ce genre d’informations basées que sur des rumeurs à sensations sont adulés par la jeunesse guinéenne, même si elle sait pertinemment qu’il s’agit d’une pure vraisemblance qui se situe aussi loin de la vérité que de la fiction. Celui qui l’énonce n’est jamais que le porteur d’une parole sans énonciateur ; il ne peut que modaliser : “on dit” , ” il paraît que”, “on m’a raconté”  “de source sûre”  et cette façon, cette dynamique semble être collective aujourd’hui en Guinée. 

En ce moment ci en Guinée ce phénomène est entrain de donner un coup de frein à l’évolution des médias en Guinée et à l’enracinement d’une culture politique, malgré que l’on sait qu’une rumeur peut retomber à peine née faute de preuve. Car elle n’a ni origine contrôlée, ni source vérifiée. Chacun peut s’en emparer, y apporter son complément et contribuer à la répandre. C’est une information qui circule et qui n’existe que dans la circulation.

Elle suit un flux, dont on peut constater l’apparition, mais pas nécessairement l’origine, enregistrer l’amplitude ou le tarissement, mais sans pouvoir en prédire l’extinction définitive.Et ceci n’est pas du journalisme.

Mais vu que le métier de journaliste dans un pays comme la Guinée n’est nullement protégé et chacun donc peut prétendre l’être, Il n’est pas étonnant que ce phénomène puisse encore prendre de l’ampleur dans le paysage médiatique guinéen, puisque ce genre d’informations recouvrant des commérages, de la propagande, de la démagogie ou de la calomnie est voulu et entretenu par les acteurs politiques du moment.

Dans le milieu politique guinéen, fabriquer les rumeurs est devenu une donnée essentielle et incontournable.

Ainsi elle croise la propagande qui d’autant plus efficace, on le sait, qu’elle se répand insidieusement, comme une évidence.

L’instabilité politique, la crise sanitaire actuelle, la remise en cause des acquis démocratiques, le manque de culture politique et citoyenne sont autant de contextes qui permettent de favoriser des on-dit, plus ou moins organisés ou récupérés. 

Chacun dans ce pays essaie de faire un large usage de la propagande et tente de contrôler et diffuser les rumeurs sur son adversaire politique ou encore aider à faire passer un médiocre, incompétent notoire sans carrière professionnelle pour ministrable. 

Et avec les réseaux sociaux ,ils se sentent tellement ignorants du contexte que toutes les sources leur semblent se valoir.

Ils ne se rendent même pas compte qu’ils sont en perdition au milieu d’un océan de mensonges et de déformations en ligne, dépourvu des boussoles qu’ils ont  appris à manier dans la mer plus familière des mensonges journalistiques.

De par leurs attitudes versatiles et opportunistes sur les réseaux sociaux et leurs cyber-médiocrités, ils sapent tous les jours le combat de ceux qui comme Foniké Menge Sylla se battent pour l’instauration d’un système démocratique avec conviction en Guinée dont l’achèvement avec succès exige égalité, justice et solidarité. 

Une situation qui à la longue risque d’avoir des conséquences graves, incalculables sur le fonctionnement de la société guinéenne. 

Car dans ce réseau de mafia organisé, chaque entité de la société guinéenne y est représentée: Les élites politiques, économiques, administratives, médiatiques, intellectuelles, artistiques guinéennes et qui pourtant crachent sur la nation guinéenne, piétinent son cadavre fumant depuis 62 ans.

Aissatou Cherif Baldé 

Un commentaire

  1. Merci beaucoup ma Systa la combattants de la Guinéen

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