Guinée:Mamady Doumbouya le Bokassa guinéen et ses valets à l’œuvre. 

Il existe autour du Bokassa guinéen Mamadi Doumbouya des valets opportunistes, corrompus et  corrupteurs; et cela en dépit de leur vacuité de langage, leur violence teintée de vulgarité et de médiocrité. 

On peut à juste titre citer Alhoussein Makanera Kaké, Guillaume Hawing qui prennent du plaisir à grouiller comme des chenilles sur les réseaux sociaux pour invectiver notre sommité intellectuelle Tierno Monénembo. 

Or ils ne sont que des chenilles qui grouillent sur les réseaux sociaux, qui parasitent les institutions étatiques avec le souci exclusif de la satisfaction matérielle. 

Sauf que Tierno Monénembo n’a pas faim et n’a pas besoin d’être le valet d’un Bokassa pour vivre. 

Comment le Bokassa guinéen et ses valets ont atteint le sommet de l’Etat? 

Le Bokassa guinéen, l’empereur sans couronne, fait partie de ceux qui sont partis d’un village pour arriver au sommet d’un État défaillant vampirisé par le gangstérisme. 

Sa monarchie militaire, copiant le faste du couronnement du narcotrafiquant Pablo Escobar, va irrémédiablement s’effondrer sous le poids des fausses ambitions de son souverain.

Le nouveau dictateur, au règne extrêmement brutal, est en train de sombrer dans la mégalomanie la plus totale. 

Et nous devons admettre que ces hommes et femmes guinéens sont parvenus à atteindre le sommet de l’Etat par le fait du système qui promeut  toujours la médiocrité par rapport à la compétence. 

Quitte à déduire que ces promus gravitant au niveau de toutes sphères de l’administration du pays ont une déficience intellectuelle et morale. 

C’est leur négativité qui a séduit tout simplement. Ils sont le symbole de la barbarie, de l’ignominie. 

Des négativités du genre: « Respect des forts, mépris des faibles, boulimie de l’argent, complexe de supériorité, d’injustice, besoin d’agression, désignation de boucs émissaires dans les organisations de la société civile et syndicales, dans les partis politiques, vertige narcissique, mise en scène publique de leurs mensonges éhontés, corruption… ». 

Assurément toutes ces dérives rongent l’ensemble de la société guinéenne; elles ne représentent pas la totalité de la vie sociale, mais sa face sombre. 

Elles manifestent de son état de crise et d’angoisse et Foniké Menge Sylla, Habib Marouane Camara, Aliou Bah, Billo Bah, Dr Dioubaté, Sadyba Koulibaly en sont les victimes parmi tant d’autres.

Pour l’heure les exactions, la bestialité de ce pouvoir ne concerne que quelques militaires, mais peu à peu, c’est tout le monde qui sera concerné. Déjà les prisons sont pleines à craquer de victimes torturées jour et nuit.

Et c’est pourquoi, ils tentent de rénover les prisons, d’en créer d’autres sur les îles isolées du pays. 

À travers ses sorties comparable à celle d’un chef de gang digne d’un film hollywoodien, on découvre le visage caché d’un tyran sans pitié. 

Mamady Doumbouya, entourés des soldats et une élite criminelle qui ne reculent devant aucune cruauté, veut surpasser les dictateurs Bokassa et Idi-Amin Dada. 

Un pouvoir arrogant et dédaigneux 

Ce pouvoir arrogant regarde la majorité de son peuple avec condescendance, mépris et dédain. Il ne veut pas 

comprendre que l’on ne peut pas continuer à faire de ces négativités le mode de fonctionnement de l’État guinéen.  

Vouloir priver une grande majorité du peuple de ses droits fondamentaux comme celui de manifester librement pour exprimer son désaccord avec la défiguration de la démocratie, les disparitions forcées, l’intimidation n’est rien d’autre qu’une façon de vouloir réduire le peuple au silence. 

Et refuser dans le contexte actuel du pays de mettre en place des mécanismes visant à réduire les défaillances telles que les atrocités de ces trois dernières années les violences physiques et sexuelles faites aux femmes, aux petites filles et la recrudescence d’actes d’auto-justice pendant ce mois béni de Ramadan au sein de la société guinéenne, due aux nombreux crimes impunis, incitant certains à se faire justice eux-mêmes demeure impardonnable et inconcevable. 

Il faut retenir surtout que la violence sexuelle a un impact profond non seulement sur la santé et la sécurité des femmes, mais aussi sur la stabilité économique et sociale de la nation.

Vous ne pouvez pas tuer la vérité 

Vous ne pouvez pas continuer à tuer la vérité par votre volonté manifeste d’étouffer tout ce qui est liberté, justice, paix, unité, surtout sécurité pour la femme et jeune fille guinéenne avec comme seul objectif servir un ancien légionnaire et son clan mafieux venu au pouvoir en Guinée pour faire régner la terreur et espérer que le peuple conscient restera silencieux. 

Et vouloir de cette manière emprisonner, insulter, invectiver une sommité comme Tierno Monénembo, déshumaniser, menacer, violenter, tuer tous ceux qui sont opposés à votre projet de terreur en créant les conditions de la non- alternance démocratique, c’est faire preuve d’une hérésie politique sans précédent. 

Pour preuve, vous dégagez aujourd’hui d’une ingéniosité admirable dans l’art d’inventer de faux problèmes pour éviter  à affronter et résoudre les vrais problèmes du pays notamment le retour à l’ordre constitutionnel. 

Depuis plus de trois ans, vous combattez, tuez et humiliez les valeurs sûres du pays plutôt que  les famines, la corruption organisée, persécutant les opposants plutôt que desserrer les pièges de l’économie actuelle. 

Des attitudes qui font de vous prisonniers de votre haine 

Une telle attitude fait de vous prisonniers de votre haine et de vos préjugés vis-à-vis de vos concitoyens. Et c’est pourquoi d’ailleurs, vous les privez de leur droit les plus élémentaires: la liberté d’expression et d’opinion. 

Et pourtant cette partie du peuple de Guinée à l’image de Foniké Menge Sylla, Billo Bah, Aliou Bah, Habib Marouane Camara qui font aujourd’hui l’objet de vos persécutions mettent en avant leur lutte, pour construire une nation guinéenne enthousiaste, prête à se libérer d’elle-même, pour peu qu’on lui montre l’horizon et non l’étroitesse des murs de la maison centrale de Conakry. 

Alors Mamady Doumbouya,  si dans cette République, il y a des Guinéens qui méritent la prison, c’est bien évidemment vos ministres, vos DAFS, vos directeurs généraux, ces voyous, sans aucune vision mentale, ces sangsues de la République, fiers de commettre le crime d’être un corrompu 

Mais comme Mamady Doumbouya, est si mal conseillé, il va sûrement continuer à cautionner que le sang des innocents coule encore et encore en Guinée. 

Et se réjouir que des personnes croupissent en prison par le simple fait d’une manifestation, d’une appartenance politique. 

Cette façon d’exercer le pouvoir, est un échec 

Cette façon arbitraire d’exercer le pouvoir ou encore d’user de la violence demeure un échec cuisant. 

Tout pouvoir qui fait usage de la violence, de la corruption, de l’achat de conscience du peuple pour asseoir son autorité a déjà perdu d’avance et prouve qu’il est sans âme. 

Alors, il n’est jamais trop tard pour bien faire M Mamady Doumbouya. 

Mettez fin à cette façon violente, pathologique de faire de la politique en Guinée ! Cette responsabilité vous incombe.. 

Et par ailleurs, votre envie de vouloir construire un pouvoir despotique, corrompu qui met de côté l’Etat de droit et le respect des contre-pouvoirs vous conduira à la ruine. 

Car l’ère des ténèbres, des dictateurs barbares de l’histoire du continent africain est révolue. 

Le monde a changé et tout comme la Guinée aussi. 

Nous voulons une société libre 

Nous voulons une société libre où le débat d’opinion peut se dérouler dans un climat de relative sérénité ou le scrutin a un sens, c’est à dire que le vote d’opinion, le seul qui soit une expression libre, ne soit pas remplacé par le vote automatique, le vote ethnique, le vote fanatique,. 

Car vous savez pertinemment que, dès que l’on se trouve dans une logique communautariste, le rôle des démocrates, partout dans le monde, ne consistera plus à faire prévaloir les préférences de la majorité, mais de faire respecter la volonté des oppresseurs, au besoin contre la loi du nombre. 

Et c’est cela votre souhait. 

Mais la vérité finira tôt ou tard par triompher et même dans le pays du Bokassa guinéen Mamadi Doumbouya. 

Aissatou Chérif Baldé

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