Chronique:M Ousmane Gaoual Diallo, je ne suis pas responsable de vos ambivalences. 

Je refuse d’être responsable de ce que vous  pensez, car peu importe ce que vous jugez, j’écrirai! 

M Ousmane Gaoual Diallo, votre réaction au téléphone, ces trois derniers jours m’a permis de comprendre que vous pensez qu’à travers votre position de ministre et porte-parole d’un gouvernement répressif, avoir les moyens d’imposer à tout Guinéen le silence, tout en voulant contrôler même la chute de nos cheveux. 

Et vous donniez même l’impression que vos appels et intimidations voilées de ces trois jours vont me faire plier. 

Mais vous vous trompez de personnes et de cibles. 

Car je reste plus que jamais debout ! 

Et je dénoncerai plus que jamais votre pouvoir irrespirable et ses méthodes insoutenables. 

Je dénonce et dénoncerai votre système dont les ficelles restent solidement tenues par votre pouvoir et son clan facho-ethniciste. 

Retenez que les privilèges autour du système d’un État qui rapetisse ses citoyens ne m’intéressent point. 

Je ne veux pas y appartenir!

Comprenez cela ! 

Je ne veux surtout pas appartenir à une classe politique dirigeante à une faction manipulatrice, dealer et fournisseuse de dose au peuple, pour le rendre dépendant et s’enrichir en le méprisant.

Alors ne perdez pas votre temps! 

Votre opinion sur ce que j’écris ne compte pas. 

Et vous ne pouvez pas m’imposez une ligne éditoriale, comme vous l’avez fait d’ailleurs avec tous les médias du pays. 

Journaliste, chroniqueuse, éditorialiste, juriste, politologue, droit-de-l’hommiste engagée, la ligne éditoriale et déontologique de notre site d’information ne sont pas influençables. 

Car notre objectif affiché est d’affirmer les principes essentiels relatif à la déontologie de notre site d’information que sont: l’indépendance, la transparence, l’honnêteté de l’information, et l’expression pluraliste des courants de pensées et d’opinion. 

Vous ne pouvez donc pas me faire un procès quant aux choix de mes sujets!

Car jai la chance de vivre dans un pays où la liberté d’expression et d’opinion, le pluralisme, le droit à l’information, la liberté de presse et le respect des différents courants de pensées et d’opinion sont garantis par la constitution. 

C’est pourquoi je suis libre d’écrire. 

Et je ne cours pas de risque d’être kidnappée comme mon confrère Habib Marouane Camara, dont la seule faute est le fait d’avoir décidé de dénoncer en tant que journaliste les abus de votre pouvoir. 

Un droit que votre régime militaire alimentaire françafricain refuse de donner aux Guinéens qui ne parlent pas votre langage, tout en tentant de les diaboliser, de les mettre en prison ou de les tuer tout simplement. 

Malgré cet état de fait, je reste droit dans mes bottes et je refuse d’être responsable de la pensée des autres.

Je suis ainsi prête à encaisser vos coups, parce que j’ai fait le choix de défendre le droit à la liberté d’expression et d’opinion. 

Ce choix c’est pour que la démocratie puisse être une réalité et surtout faire du pouvoir guinéen celui du peuple et non celui d’un clan facho-ethniciste à la solde des puissances tutélaires.

J’ai le droit de m’indinger, de dénoncer l’injustice faite à Cellou Dalein Diallo! 

Sur ce, j’ai le droit de m’indigner, de m’interroger sur toute question politique, financière, économique, sociale concernant la Guinée et surtout concernant la diaspora guinéenne. 

Et j’ai le droit de dénoncer l’injustice faite à Cellou Dalein Diallo, votre ancien patron par le fait de votre pouvoir répressif et pour lequel, vous n’avez apparemment que mépris. 

Et comme je l’avais fait d’ailleurs pour vous M Ousmane Gaoual Diallo, lorsque vous étiez prisonnier du régime déchu d’Alpha Condé. 

Car je défends des principes et des valeurs et non des individus. 

J’ai le droit de porter un regard sur vous et votre pouvoir! 

J’ai le droit de porter un regard critique sur ceux qui sont aux commandes aujourd’hui et sur ceux qui veulent aussi l’être dans le futur. 

Ainsi, je ne me laisse  pas impressionner, ni par votre système élitiste ethniciste factionnel, hégémonique et népotiste, ni par votre arrogance qui menacent la paix, la cohésion sociale et l’enracinement de la démocratie en Guinée. 

Je ne suis en aucun cas  prête à fermer mes yeux, devant votre mépris et irrespect face à ceux qui refusent d’appartenir à votre système de pillage systématique du pays en vous donnant le droit de décréter qui est patriote, qui est guinéen ou pas.

Je refuse d’être responsable de vos turpitudes

Et je refuse d’être rendue responsable de vos turpitudes, de vos ambivalences, de vos irrationalités, de votre manque d’ambitions réelles pour le pays surtout. 

Bien évidemment, dans l’une ou l’autre tout est fait pour que rien ne change, pour que les dirigeants ne changent pas et elle justifie la haine, l’invective, la violence pour en sortir.

Votre seul soucis aujourd’hui, c’est de chercher à faire triompher la dictature partout au sein de la société guinéenne.

Et étouffer lentement et progressivement toute idée emancipatrice et démocratique qui n’obéit pas à vos règles et à vos visions de la politique guinéenne.

Vous oubliez pourtant que même si vous avez le soutien de la fausse communauté internationale et que certains guinéens adhérent aujourd’hui pour des raisons éthnicistes, pécuniaires et claniques à ce genre de dictature.

Même si votre pouvoir ne s’attache qu’à faire triompher la médiocrité et empêcher le peuple de  réfléchir.

Et que d’autres par contre, ont fait le choix de la Guinée competitive, progressiste, unie, solidaire où on ne parle pas de clan, d’ethnie, de région.

Soyez convaincus que je reste et resterai du côté des opprimés, la voix des sans-voix, du côté de la vérité.

J’ai déjà fait mon choix ! 

Car j’ai déjà fait mon choix celui de la démocratie qui a un principe fondamental : « le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre ».

J’ai fait le choix de  « rendre présent » ce qui n’est pas ou « ce qui ne peut pas être ».

Même si ça parait superficiel pour certains ou utopique ou encore peu important pour d’autres. 

Pour moi c’est essentiel et ça nécessite une remise en question régulière.  

Et je la préfère qu’au gros mensonge de votre clan au pouvoir, M Ousmane Gaoual Diallo. 

Je réfléchis, j’agis et assume pleinement mes écrits, mes faits et gestes pour refuser d’être spectatrice de mensonges énormes au plus haut sommet de l’État guinéen.

Loin de tout embrigadement, je refuse de succomber à toute doctrine, à toute pensée unique, à toute idéologie surtout ethniciste, factionnelle et hégémonique..

Par la force de mon esprit libre, je ne peux pas soumettre ma pensée à l’idéologie dominante et je ne vais jamais taire mes désaccords quant aux problèmes de la Guinée et de ce monde. 

Même si cela peut parfois me condamner à la solitude.

Peu importe ce que vous pensez, j’écrirai!

Alors M le ministre Ousmane Gaoual, adepte du camp de la pensée unique du CNRD remettons les choses à leur place, car je n’écris pas pour divertir ou me faire plaire.

Peu importe ce que vous pensez, j’écrirai.

Peu importe ce que vous dites,

j’écrirai.

Peu importe ce que vous jugez,

j’écrirai.

Peu importe les circonstances qui conditionnent ma vie dis-je, 

j’écrirai.

J’écrirai encore et encore, jusqu’à vider la dernière cartouche d’encre de mon cerveau.

Aissatou Cherif Baldé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *