Togo : le député sénégalais GUY Marius Sagna a été victime d’agressions policières à Lomé. 

En mission au Togo, et ce dans le cadre de la troisième session extraordinaire de la commission parlementaire de la CEDEAO, le député Sagna a été vict!me d’une violence inédite ce  dimanche 29 septembre 2024 à Lomé, dans la capitale togolaise.  

L’incident s’est produit pendant qu’il assistait à une réunion organisée par des leaders de l’opposition togolaise.

Le député a dans sa déclaration signalé avoir été agressé par des “nervis” dès l’ouverture de la réunion, soulignant la brutalité de l’assaut.

Face à cet incident majeur, le Sénégal a rapidement activé ses canaux diplomatiques et a réagi via un communiqué de son ministère de l’intégration africaine et des affaires étrangères.

La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères aurait personnellement contacté Guy Marius Sagna pour s’enquérir de son état de santé. Elle a ensuite immédiatement alerté son homologue togolais, exigeant que l’intégrité physique du député soit protégée.

Et le Ministère a à travers un communiqué de presse condamné « avec fermeté cet acte inqualifiable » et demande qu’une enquête soit immédiatement ouverte.

Il faut noter que le Togo vit depuis six dernières une dictature militaire, dynastique françafricaine et alimentaire . Et c’est le seul pays de l’Afrique de l’ouest et d’ailleurs de l’Afrique où une famille despotique, néocolonialiste règne aussi longtemps sur un pays qui n’est pas une monarchie. Elle vient juste après la dictature de la famille de KIM JONG-UN, au pouvoir depuis 1948 en Corée du Nord.

C’est un régime autoritaire, une dynastie despotique imposée au peuple togolais par la famille Eyadema, dont l’actuel dictateur Faure Eyadema,  fils de l’ancien dictateur Gnassingbé Eyadema gère le pays d’une main de fer depuis 2005.

Faure Eyadema est depuis 2005 mal élu à quatre reprises, dans des conditions contestées, mais acceptées et validées par le réseau, mafieux françafricain de la France impérialiste.

Il succède à son père, Gnassingbé Eyadema, président de la République de 1967 à sa mort en 2005 de façon illégale et illégitime.

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