La classe politique dirigeante est une faction manipulatrice, dealer et fournisseuse de dose au peuple, pour le rendre dépendant et s’enrichir en le méprisant.
Et c’est ce qui explique la prorogation de l’accord de rapatriement involontaire entre la Guinée et l’Allemagne et la présence d’une délégation du ministère des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger et du ministère de l’intérieur et de la protection civile dans la ville allemande de Essen depuis deux semaines pour identifier et rapatrier les immigrés Guinéens vivants en Allemagne.
C’est surtout ce qui explique que les supporters du régime militaire alimentaire françafricain tentent de diaboliser, d’invectiver, de transporter sous l’angle ethnique tous ceux qui élèvent la voix contre ces pratiques de rapatriement involontaires qui n’honorent pas la Guinée censée de protéger, de défendre sa diaspora partout dans le monde.
Malgré cet état de fait, je reste droit dans mes bottes et je refuse d’être responsable de la pensée des autres.
Je suis ainsi prête à encaisser les injures et mépris de vos militants extrémistes pour que la démocratie puisse être une réalité et surtout faire du pouvoir guinéen celui du peuple.
Sur ce, j’ai le droit de m’indigner, de m’interroger sur toute question politique, financière, économique, sociale concernant la Guinée et surtout concernant la diaspora guinéenne.
J’ai le droit de porter un regard critique sur ceux qui sont aux commandes aujourd’hui et sur ceux qui veulent aussi l’être dans le futur.
Ainsi, je ne me laisse impressionner, ni par les partisans de la dictature du sabre, ni par les partisans de la dictature du poignard qui menacent toutes deux la paix et l’enracinement de la démocratie en Guinée.
Je ne suis en aucun cas prête à fermer mes yeux, devant la dictature du sabre de sieur Mamady Doumbouya, ni devant celle du poignard, c’est à dire les partisans de ceux qui aspirent à gouverner la Guinée.
Car dans l’une ou l’autre tout est fait pour que rien ne change, pour que les dirigeants ne changent pas et elle justifie la haine, l’invective, la violence pour en sortir.
Un fait normal, car ces deux formes de dictatures différentes, mais compatibles s’activent aujourd’hui à faire triompher la dictature partout au sein de la société guinéenne et pour étouffer lentement et progressivement toute idée emancipatrice et démocratique qui n’obéit pas à leurs règles et à leurs visions de la politique guinéenne.
Ils oublient pourtant que même si la grande majorité des guinéens adhérent aujourd’hui pour des raisons éthnicistes, claniques à ce genre de dictature de poignard ou de sabre;
même si ce pouvoir militaire en Guinée ne s’attache qu’à faire triompher la médiocrité et empêcher le peuple de réfléchir;
d’autres par contre, ont fait le choix de la Guinée competitive, progressiste, unie, solidaire où on ne parle pas de clan, d’ethnie, de région.
Donc soyez en convaincus partisans de la dictature en Guinée, je reste et resterai du côté des opprimés, la voix des sans-voix, du côté de la vérité..Car j’ai déjà fait mon choix celui de la démocratie qui a un principe fondamental : “le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre”.
J’ai fait le choix de « rendre présent ». Et « rendre présent » ce qui n’est pas ou « ce qui ne peut pas être ».
Même si ça parait superficiel pour certains ou utopique ou encore peu important pour d’autres,
Pour moi c’est essentiel et ça nécessite une remise en question régulière. Et je la préfère qu’au gros mensonge du clan au pouvoir.
Je réfléchis, j’agis et assume pleinement mes faits et gestes pour refuser d’être spectateur de mensonges énormes au plus haut sommet de l’État guinéen.
Loin de tout embrigadement, je refuse de succomber à toute doctrine, à toute pensée unique, à toute idéologie surtout ethniciste, factionnel hégémonique..
Par la force de mon esprit libre, je ne peux pas soumettre ma pensée à l’idéologie dominante et, je ne vais jamais taire mes désaccords quant aux problèmes de la Guinée,de l’Allemagne et de ce monde. Même si cela peut parfois me condamner à la solitude
Alors adeptes du camp de la pensée unique du CNRD remettons les choses à leur place, car je n’écris pas pour divertir ou me faire plaire.
Aissatou Cherif Baldé.