La justice guinéenne est injuste et incompréhensible.

Désormais c’est officiel, nous faisons face à un clan factionnel à la solde des pouvoirs obscurs et occultes et en la tête Mamady Doumbouya et libérez  Aboubacar Soumah!

Sinon entre ceux qui ont la liberté de prôner la haine, l’ethnisme politique, la foulaphobie, d’invectiver, d’injurier sur les réseaux sociaux et d’opposer la population guinéenne et du Fouta, il existe un monde. 

Or ceux-ci peuvent aller en toute liberté jusque même dans les tréfonds de la moyenne Guinée pour propager la haine sans être inquiétés par la junte guinéenne. 

Mais des mondes qu’une justice à la solde ne peut pas voir, ou entendre.

Elle doit faire preuve d’indifférence contre les haineux, ceux qui sapent l’unité nationale, parce qu’elle est une justice incompréhensible et injuste.

Apparemment dans la justice guinéenne, on retrouve les limites et des injustices de la prise en compte des situations.

Entre les missions écrites ou annoncées par la justice guinéenne et la réalité du terrain il y a là un monde.

Entre les compétences (ou les capacités) des personnels, telles qu’on peut les imaginer, et les actions menées il y a aussi un monde.

C’est bien évidemment une justice guinéenne ou une injustice à la Guinéenne.

Colonel Mamady Doumbouya, il faut arrêter de nous fait croire que la Guinée par le simple fait d’avoir mis des anciens dignitaires du régime déchu en prison est un État de droit ou « la Justice avec un grand J » respecte nos droits, qu’ils soient fondamentaux ou non, qu’elle travaille dans la dignité, en respectant les valeurs et principes de la République. 

Votre justice dans sa constellation actuelle ne connaît pas la présomption d’innocence, enquête préliminaire avant toute action déstabilisante, etc.

Toutes ces belles résolutions légiférées, codifiées et conventionnées ne sont réservées qu’à vos subordonnés zélés qui propagent la foulaphobie, le divisionnisme en toute impunité; aux hommes politiques acquis à votre transition aux allures de mandat; aux dirigeants de société, de médias aux journalistes caisses de résonance de votre transition trompe l’œil etc. Pour le simple citoyen, tel que Aboubacar Soumah, l’affaire est tout autre. 

Vous êtes en train de surpasser l’anarchie en instaurant la loi du plus fort. 

Pour rappel Aboubacar Soumah était recherché par les services spécialisés depuis bientôt une semaine, sur instructions du procureur de la République près le tribunal de première instance de Mafanco. M. Israël Kpogomou qui s’est autosaisi de ce dossier brûlant suite à un incident survenu dans l’émission les « Grandes Gueules » de la radio Espace FM, entre le M. Soumah et un animateur de ladite émission.

Apparemment ce procureur ne lésine pas ses efforts pour ecrouer les opposants indélicats qui parlent trop.

Car Aboubacar Soumah a beaucoup parlé ces derniers temps.

La Guinée et sa Justice ne manquent pas de moyen pour arrêter les politiciens qui dérangent, ou pour faire illicitement condamner pénalement pour une simple infraction de droit commun

commise bien involontairement sous l’effet de la colère sans dommages et ignorance peut-être. 

Mais elle manque de moyen pour arrêter les artisans de la haine, du divisionnisme. 

Quel désenchantement !

Nos droits et la loi continueront à être violés et bafoués allégrement par tous ces agents de l’État guinéens intouchables comme le procureur de Mafanco.

Et je risque sans doute d’être sur votre liste M le procureur puisque je me donne le droit d’avoir une liberté d’expression absolue.

En somme, le discours du 5 septembre 21 de Colonel Mamady Doumbouya parlant des valeurs et principes d’un État de droit, ainsi que les droits de l’homme sont juste une façon pour flatter l’ego de nos gouvernants et dirigeants qui ne s’en servent que pour se faire valoir comme des humanistes aux yeux du monde lorsque cela les arrange !

Une fois encore la Guinée doit supporter le numéro d’enfumage de la junte au pouvoir.

Affaire à suivre… 

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