Le retour en force de la coupure d’électricité en Guinée !

Comme pour dire que l’habitude est une seconde nature. 

On croyait que le temps de l’enfumage était terminé. 

Et qu’il appartiendrait désormais depuis le 05 septembre 2021 au passé. 

Vu sous un autre angle, on peut bien l’admettre. Car désormais les choses se passent comme suit.

Les nouveaux acteurs du cinéma de l’État guinéen déblatèrent tout ce qui leur passe par la tête, du moment que ça peut les arranger, sans le moindre souci pour la véracité ou la fausseté de ce qu’ils assertent. Ils déconnent joyeusement, et pour ce faire ils disposent de multiples stratégies: noyage de poisson, bien évidemment enfumage, changement de sujet pour distraire et occuper les gens, obscurantisme, discours creux, foutage de gueule.

Et sérieusement, une coupure de courant dans un aéroport international, est bien évidemment une foutage de gueule, un confort mortel. 

Pire cette mauvaise habitude pour un pays aux potentialités énormes en matière d’énergie après bientôt 64 d’indépendance est une grande sourdine. 

Or, le pays dispose pourtant de ressources hydrauliques immenses qui peuvent lui permettre d’avoir de l’électricité, de l’eau potable en abondance. 

Selon les informations du ministère en charge de la gestion d’eau, d’assainissement et de l’environnement les disponibilités en eau en Guinée se résument en:”Eaux de surface évaluées à 226 km³/an (y compris partie partagée) et eaux souterraines estimées à 13 milliards de m³ environ, auxquelles s’ajoutent des eaux pluviales:1988 mm/an en moyenne, inégalement

répartis, avec des pics de 4 000 – 4 500 mm par endroit (Conakry et alentours)”. 

Ainsi le pays dispose donc de tous les atouts pour avoir des barrages hydrauliques et hydroélectriques pour ne plus souffrir d’un manque d’électricité ou d’eau potable. 

Pourtant ni l’or bleu, ni l’électricité ne sont encore à la portée de tout le monde. 

Mais lorsque dans un pays les médiocres, les voleurs, les incompétents, les malhonnêtes, les imposteurs, les opportunistes deviennent respectables, le sens de l’éthique, du patriotisme, de la droiture, de la bonne gouvernance deviennent juste de l’étiquette. 

Faute d’une politique cohérente de gestion et de distribution de l’énergie dans le pays, faute de corruption, de manque d’investissement, cette ressource vitale continuera de manquer cruellement aux guinéens. 

Aïssatou Chérif Baldé.

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