Candidature d’Antonio Souaré:La mise en garde de la FIFA.

De la demande de la FIFA sur l’annulation de la candidature de M. Antonio Souaré à la présidence de la Féguifoot, il faudra éviter le jusqu’au-boutisme.

La FIFA demande dans ce dossier de l’élection du président de la fédération guinéenne du football, le respect de ses principes qui à l’état actuel des choses invalideraient  la candidature de M. Antonio Souaré. Car ce dernier serait selon la note officielle de la FIFA jugé coupable par la chambre de sa commission d’éthique le 09.03.2021.

Si tout cela est vrai, et considérant tout le soutien dont M. Souaré a pu avoir – jusqu’à pousser son principal challenger M. Kerfala K.P.C Camara à l’annulation << volontaire >> de sa candidature, il y’a lieu de se poser la question de savoir si ce dernier ou ses partisans ne sont pas ceux qui sont derrière ce coup de maître. 

Il ne faudrait pas que les jusqu’au-boutistes s’entêtent dans leur projet et font place à l’extrémisme en occultant l’intérêt général du pays. S’y prendre de cette façon serait ouvrir la porte aux sanctions de tous azimuts de la FIFA contre notre football, contre la Féguifoot, à cause d’une seule personne. 

Ce serait un manque de responsabilité dans les conditions actuelles et un comportement des plus regrettables. Il faudra  passer la main, sans appeler à plus de scandales ou d’adversités.

Le mieux serait d’emmener d’ailleurs ces deux personnes à abandonner leur candidature pour ainsi permettre l’émergence d’une nouvelle génération. Une situation qui arrangerait tout le monde. 

En cas d’annulation de la candidature de M. Antonio Souaré, M. Kerfala Camara ne devrait plus poser à nouveau sa candidature.

Car leurs différentes candidatures soulèvent des inquiétudes sur un éventuel conflit d’intérêt et des querelles interminables dont la présidence de la FÉGUIFOOT n’a vraiment pas besoin. 

La FEGUIFOOT compte plus de 60 membres statutaires et l’idée selon laquelle, il faut être riche pour être à la tête de cette organisation est un faux calcul. Et le fait de ne pas connaître tous ces anonymes –  au même titre que ces deux grandes personnalités du pays – ne doit pas être un argument pour refuser de leur faire confiance.

Il y a des gens qui aiment aussi le football, peut-être bien plus que les deux noms récurrents et il faut leur donner la chance aussi de le prouver.

Pour ce faire, Il faut se défaire de cette ploutocratie au sein de nos instances, organismes publics ou privés qui, très souvent, ont horreur de l’excellence. 

Ali Camara.

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