Guinée: Mamady Doumbouya le modèle d’un président divisionniste et dictateur.

On nous apprend que Mamady Doumbouya, modèle d’un président dictateur, divisionniste a déjà activé sa machine à répression.

Selon les images qui circulent sur les réseaux sociaux, il aurait fait stationner des blindés dans la ville de Labé, située au Fouta Jaalo.

Ces stationnements interviennent juste après le consigne de Cellou Dalein Diallo à ses militants de répondre à l’appel  à manifester lancé par les forces vives de Guinée à partir du 06 janvier 2025 pour demander le respect de l’accord réglementant la fin de la transition politique en Guinée en cette fin d’année 2024. 

La ville de Labé reconnue comme fief de L’UFDG doit donc ressentir la fureur et la terreur du dictateur Mamady Doumbouya. 

De l’autre côté, Aliou Bah, opposant politique guinéen arrêté, il y a quelques jours, a été déféré à la maison d’arrêt de Coronthie. 

Mamady Doumbouya est dans la logique de diviser pour régner, de stigmatisation de la communauté Halpulaar de Guinée pour mieux la martyriser et la terroriser. 

On ne peut pas diviser un tout dont on fait la moitié 

Or si jamais Mamady Doumbouya, avait compris que l’on ne peut pas diviser un tout dont on fait la moitié, il n’allait jamais devenir ce dictateur françafricain avec un droit absolu de stigmatiser la population Halpulaar de Guinée. 

En effet, le pouvoir de Mamady Doumbouya teinté de division, de diversion, de démagogie et de corruption interroge et inquiète. 

Et il n’est pas conscient que malgré sa terreur illimitée, qu’il ne peut plus recoller les morceaux de verre qu’il a eu à casser pendant ces trois dernières années. 

Les événements douloureux, meurtriers de N’Zérékoré en région forestière ces derniers jours sur fond de déni de justice avec le le discours injuste et effarant de son ministre de la Justice en sont une illustration parfaite. 

Le recyclage des anciens girouettes politiques de l’ancien régime pour tenter de lui donner une légitimité qu’ il ne peut plus jamais avoir, prouve à quel point il n’est plus en phase avec les réalités du pays. 

On voit bien que sous l’ère de Mamady Doumbouya aussi pour atteindre le sommet de l’Etat, il suffit juste d’être un propagandiste, propagateur de la haine et de la division.

Donc être capable de se mouvoir dans la médiocrité comme Makanera Kaké, c’est-à-dire faire preuve d’une  déficience intellectuelle et morale et surtout être inférieure en lui dans la vertu mais pire dans le vice. 

La politique de diviser pour régner ne paie jamais 

En trois ans, Mamady Doumbouya n’a surtout pas compris que l’on ne peut pas diviser un tout dont on fait la moitié… 

Car lorsque cette division engendre la colère qui à son tour engendre la haine au sein d’une nation, il faut en ce moment faire usage de l’écoute et de la compréhension bienveillante pour panser les plaies déjà trop nombreuses et béantes dans ce pays. 

Mieux, l’union des contraintes, des différences demeurent le secret de toute nation réussie. Et l’écoute, la tolérance et l’empathie sont la loi maîtresse d’une nation qui se veut unie et solidaire. 

Au fait, la politique de diviser pour régner, dans le contexte africain, compte tenu de son passé colonial avec des frontières arbitraires, dans le seul but d’opposer les peuples; devrait être bannie par tout homme politique africain ambitieux, progressiste, visionnaire qui veut faire de son pays une vitrine du développement économique en Afrique et ailleurs. 

Mais Mamady Doumbouya atteint de la maladie du pouvoir peine à le comprendre et c’est pourquoi il tente de nous imposer un pouvoir clanique, hégémonique, ethniciste et incompréhensible.  

Pour le pion de la françafrique, la ruse, la force, la haine doivent être la source de son pouvoir. Il ne doit régner qu’à condition de diviser. D’où l’existence de personnes nuisibles comme Ousmane Gaoual Diallo, l’agitateur conspirationniste. 

Or, l’énergie que lui et son entourage continuent encore à fournir pour effriter les partis politiques, la société civile guinéenne, les organisations syndicales. 

Et enfin de compte pour diviser le peuple de Guinée, stigmatiser une partie de la population guinéenne, encourager la corruption et l’injustice; pour soutenir la propagation de la bassesse politique à l’image de ces jeunes gens, ces petits artistes, ces petits monstres des réseaux sociaux devenus aujourd’hui des boucliers pour sa campagnes électorale ou encore des caisses de résonance pour injurier ou s’attaquer à des adversaires politiques; devrait en temps réel être utilisée pour construire la Guinée, réconcilier les guinéens avec leur passé, poser les jalons d’un système économique émergent, performant et un système démocratique fiable et consolidé.

Ainsi, ces actes positifs mettront fin à la désorganisation du système de santé, de l’éducation, à l’engorgement des hôpitaux, des écoles publiques, des perturbations importantes de la vie sociale, économique et politique.

Cette énergie négative transformée en énergie positive, fera de la valorisation des cadres intègres, de la compétence, de la culture politique et citoyenne, le patriotisme, la rigueur, l’intransigeance leur seul arme. 

Et ces valeurs guériront tous les maux dont souffre la Guinée tels que la corruption, l’injustice, l’arbitraire, la division, l’ethnocentrisme politique.. 

Ils vont  surtout débarrasser l’État guinéen de tous ceux qui ne brillent que par la  démagogie, la propagation de haine et de la division, de la médiocrité. 

Outre mesure, la grande majorité des guinéens allait adhérer à ses idéaux aujourd’hui. 

Et il n’aurait jamais eu besoin de faire recours à un pouvoir de terreur pour se pérenniser au pouvoir. 

Dans l’unité on peut faire déplacer les montagnes 

À l’évidence, plus le temps passe, plus l’attitude de Mamady Doumbouya devient révélatrice de la faillite d’un État guinéen escroc qui évolue entre perfidie, machiavélisme, destruction de la société guinéenne pour le bonheur d’une seule personne, d’un clan usurpateur avec un pouvoir sans morale donc une sorte de ruine sociétale. 

Et ce n’est pas étonnant que les échecs de Doumbouya et son clan soient plus nombreux que leur succès, du moment où la plupart des gens qui l’entourent sont à l’image de Mr Makanera Kaké, Kairaba Kaba, Morisandan Kouyaté. 

Et ces gens sont là depuis l’indépendance.  Une indépendance plus ou moins mal gérée, puisque les acteurs étatiques ne font que repousser les erreurs et les sources morales de ses erreurs. 

Ils refusent surtout de se poser les bonnes questions pour trouver les solutions appropriées. 

Et pourtant la cataracte qui voile nos yeux serait mal opérée, si l’on se bornait à la diviser sans l’extraire; car le plus léger mouvement pourrait la replacer devant notre vue. 

Nous devons nous poser les bonnes questions 

Alors tant que l’on ne se pose pas les bonnes questions pour trouver les solutions adéquates; tant que nous n’avons pas une élite intègre et consciente à la tête de l’État guinéen, ce pays ne connaîtra jamais l’émergence.

Car un État est le résultat et surtout le reflet de ceux qui le gèrent.

Ainsi nous continuerons toujours à avoir tant de vagues et de fumée dans le ciel guinéen, qu’il serait impossible de distinguer le noir du blanc et l’éspoir du désespoir.

Surtout que dans ce pays l’on ne sait pas ce que l’on veut, pour ensuite avoir le courage de le dire et  ensuite avoir l’énergie de le faire.

Alors, vertueux enfants de Guinée, cette terre bénie de la Guinée, ce berceau de la lutte contre l’obscurantisme, l’impérialisme, l’oppression, le despotisme soyez debout! 

Car la bénédiction venant du Créateur ne saurait être l’œuvre d’un béni-oui-oui content d’être l’escamotable d’un desposte ! 

Aissatou Chérif Baldé. 

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