Sommet des BRICS en Russie: Poutine montre qu’il n’est pas isolé. 

Le sommet des Brics a débuté hier mardi 22 octobre, en Russie dans la ville de Kazan. 

Le président Poutine a accueilli plus de 20 chefs d’État au sommet des économies émergentes des Brics.  

Et ce sommet qui selon les responsables russes consiste à unir « le Sud global et l’Orient » pour faire contrepoids aux Occidentaux, et « construire brique par brique un pont vers un ordre mondial plus juste » se tiendra jusqu’au jeudi de cette semaine. 

Parmi les dirigeants présents à ce sommet, figurent le Chinois Xi Jinping, le Premier ministre indien Narendra Modi, le président iranien Masoud Pezeshkian, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le Turque Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. 

Le président brésilien Lula da Silva a annulé son voyage pour des raisons médicales. Il y participera en visioconférence. 

Les responsables russes ont indiqué que 30 autres pays souhaitaient rejoindre les Brics ou cherchaient à resserrer leurs liens avec le club. 

Il faut noter qu’à travers ce sommet des Brics la Russie prouve qu’elle est tout sauf isolée et que le nouvel ordre politique, économique mondial n’est plus dominé ou contrôlé par le bloc occidental. 

Car les pays des Brics représentent 45% de la population mondiale. 

Ensemble, ces pays représentent 35% du PIB mondial contre 29, 24% pour les pays membres du G7. 

Parlant de la croissance économique pour l’année 2024-2025 c’est un taux de croissance de 4,46% pour les Brics et contre 1,7% pour le bloc des G7. 

Avec ces atouts démographiques, économiques, politiques, sécuritaires puisque dotées de plus de plus de 5052 têtes nucléaires contre 4380 pour les G7, et leurs immenses ressources minières et énergétiques, on voit bien qu’« il y a une alternative aux pressions occidentales et que le monde multipolaire est une réalité».