Depuis l’attaque à couteau mené par un syrien âgé de 26 ans à Solingen, en plein centre-ville lors d’une fête en plein air, dans l’ouest de l’Allemagne ayant fait trois morts, les débats sur la politique migratoire du pays sont à nouveau ravivés dans le pays.
Les propositions des partis politiques traditionnels notamment les socio-démocrates, les conservateurs ou encore les écologistes et les libéraux sous pression de l’opinion publique et de l’extrême droite ressortent une certaine fébrilité.
Le chancelier Olaf Scholz, qui était présent ce lundi 26 août sur les lieux de l’attentat, a déclaré ceci:« Nous devons durcir notre législation sur le port d’armes. Cela doit avoir lieu très vite. Nous devons tout faire pour que ceux qui ne peuvent pas rester en Allemagne soient expulsés. Cela vaut aussi pour ceux qui sont arrivés au sein de l’Union européenne via un autre pays où leur demande d’asile aurait dû être traitée, a assuré le chancelier allemand. Nous ne permettrons pas à des criminels dangereux porteurs des pires idéologies de remettre en cause la cohésion sociale au sein de notre société. Nous les combattrons avec la plus grande fermeté».
Déjà juste après l’attentat le vendredi dernier, les propositions ont été aussi émises par le émises le vice-chancelier écologiste Robert Habeck qui souhaite renforcer la législation autour du port de couteau dans l’espace public.
La ministre de l’intérieur socialiste Nancy Faeser quant à elle avait annoncé l’augmentation des contrôles aux frontières. Et les conservateurs de la CDU, dans l’opposition, appellent, eux, à accélérer les expulsions, y compris en direction de la Syrie et de l’Afghanistan.
Il faut noter que l’attaque a lieu à une semaine d’un scrutin qui s’annonce crucial pour les partis politiques traditionnels dans l’est du pays. Ce n’est pas étonnant que les propositions des partis politiques jadis opposés à la criminalisation de la politique migratoire pêchent aussi désormais dans le langage de l’extrême droite(AfD) qui selon la Deutsche Welle obtiendrait 30 à 34% des intentions de vote.
Le parti d’extrême droite pourrait donc y devenir la première force politique.
Les Guinéens risquent de subir des expulsions violentes
L’actuel ministre des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger Morisandan Kouyaté ayant fait le choix de proroger l’accord de rapatriement existant entre la Guinée et l’Allemagne pour dit-on réglementer l’immigration clandestine entre les deux pays est le premier facilitateur de cette expulsion violente.
Morisandan Kouyaté avec l’avale du régime militaire guinéen en quête de légitimité et de soutien des chancelleries occidentales a envoyé une délégation guinéenne en Allemagne qui doit procéder à partir du mois de septembre 2024 à une identification massive des guinéens vivants en Allemagne.
Et pourtant la plupart de ces jeunes guinéens tentent depuis des années d’obtenir un passeport à l’ambassade de Guinée à Berlin sans succès.
Car l’obtention du passeport guinéen est tout simplement un luxe. Il faut non seulement attendre pendant des mois pour obtenir un rendez-vous pour fin de confection d’un passeport à l’ambassade de Guinée à Berlin.
Et après l’enrôlement, il faudra attendre des mois voire des années pour obtenir le passeport qui parfois contient des erreurs causées par le personnel de l’ambassade que l’État guinéen refuse de rectifier.
L’obtention d’un passeport guinéen n’est facile que lorsqu’on est prêt à corrompre le personnel de l’ambassade de Guinée à Berlin pour obtenir un rendez-vous ou lorsqu’on est prêt à passer par les réseaux de corruption installés au ministère des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger ou au ministère de l’intérieur et de la protection civile.
Malgré cette situation qui prouve que c’est plutôt grâce aux défaillances de l’État guinéen que les jeunes immigrés n’arrivent pas à prouver leur identité, et que c’est grâce à elles, les jeunes guinéens optent pour l’immigration, Morisandan Kouyaté décide tout de même de violer les droits des immigrés guinéens en Allemagne en y envoyant une délégation officielle pour fin d’expulsions involontaires.
À peine quelques mois passés, l’actuel ministre des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger fustigeait la dureté de certains discours politiques sur l’immigration en Europe. Or avec la prorogation de l’accord de rapatriement, il s’avère être un fervent défenseur de l’expulsion involontaire.
Le régime militaire se révèle être le soutien de la construction d’un Mur de l’immigration dans le sud de l’Espagne, le long de la ligne germano-polonaise, et tout le long de la côte italienne de l’Adriatique.
Il soutient à travers cette politique de rapatriement involontaire la chasse aux demandeurs d’asile et la coopération européenne en matière d’expulsion collective tout comme la criminalisation de l’immigration.
Le gouvernement de transition guinéen composé d’anciens demandeurs d’asiles en Europe, aux États-Unis est devenu le relais d’une politique intolérante de l’immigration irrégulière.
Une attitude justifiée, car le régime soutiendrait toute politique intolérance qui ne repose pas sur des arguments d’humanisme ou de solidarité.
Car en Guinée le pouvoir militaire exerce depuis bientôt trois ans un pouvoir intolérant, répressif déshumanisant et ethniciste.
La part de responsabilité de l’Europe dans ce drame
L’Europe ne peut pas donc continuer au nom de son capitalisme à outrance, son libéralisme sauvage à se coaliser avec des présidents despotes africains tout en fuyant ses responsabilités face aux flux migratoires dans lesquels, l’Afrique serait d’ailleurs sous représentée.
Car selon un rapport de L’OCDE paru en 2018 on comptait seulement que 300.000 africains parmi les 5 millions de migrants ayant rejoint l’un des 36 pays de L’OCDE.
Et en Allemagne, selon le rapport du gouvernement régional “de la Rhénanie du Nord-Westphalie”, il s’agit de 5000 milles guinéens à cause desquels, le gouvernement de cette région se sentirait envahie.
L’Europe doit donc plutôt assumer sa responsabilité et arrêter de supporter des présidents mal élus, des despotes corrompus, corrupteurs, des juntes militaires opposées à l’intérêt des peuples qui empêchent l’émergence d’un développement économique et social au service du peuple africain.
Ça ne sert à rien de faire face à de tels désastres humains, montre d’une impardonnable amnésie.
L’être humain étant de par naissance nomade ira toujours là où il pense trouver son bien être et quelque soit les circonstances qui conditionnent sa vie.
Le sang et la sueur de millions et de millions d’exploités d’Afrique ont permis à quelques riches puissances capitalistes d’édifier des fortunes énormes en Europe ou en Amérique.
La pauvreté de l’Afrique et la misère de l’écrasante majorité de son peuple ne sont ni naturelles, ni une fatalité ; elles sont le résultat de siècles de pillage et de colonisation, dans lesquels la bourgeoisie occidentale a une responsabilité de premier plan.
Cette pauvreté, l’immigration mortelle, la déportation humiliante des africains, c’est aussi surtout le résultat des élites africaines ambivalentes qui n’ont de foi qu’en l’argent et attendent, dans la jouissance, l’avis de l’extérieur.
Aujourd’hui, après avoir accédé à l’indépendance, les pays africains continuent d’être dépendants de l’impérialisme et victimes de sa barbarie.
L’Occident fait semblant d’oublier que c’est dans le bruit des chaînes et au fond des cales des bateaux négriers que la population africaine est entrée en contact avec la culture de l’oligarchie occidentale.
Et le rapatriement des jeunes guinéens par l’Allemagne dans le bruit des chaînes n’est pas différent de cette forme de prise de contact.
Or l’Allemagne a les moyens de privilégier le rapatriement volontaire des immigrés qui est, depuis des années déjà, la solution privilégiée par le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR).
Aïssatou Chérif Baldé
Cest attentats perpétuer par des fanatiques religieux qui prétend être de l’islam ou la cause religieuse reste et demeure plus préoccupante des enjeux européens d’une part et d’autres leur responsabilité des destructions États qui les sont hostiles.
Par, ailleurs la solution serait de restreindre l’octroi de la nationalité à ces fanatiques et progresser à leurs expulsions, quant aux subsahariens particulièrement aux guinéens je les conseils de changer d’endroit car cette junte est à la base de cet engagement sauvage, barbare et inhumain