Élections européennes avec une victoire de l’extrême droite qui inquiète. 

Les résultats des Européennes à peine annoncés, le président français Emmanuel Macron dissout l’Assemblée nationale

En effet, ces élections européennes ont vu l’extrême-droite faire un score historique en France avec environ 37%, respectivement 31,5% pour le Rassemblement National et 5,3% pour Reconquête.

Et face à cette victoire historique en cette date du 09 juin 2024, le président français a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale. Il y aura donc des élections législatives dans 3 semaines en France. 

En Allemagne, l’extrême droite n’a pas connu une victoire historique, mais la coalition du chancelier allemand Olaf Scholz est devancée par les conservateurs, le parti de l’ancienne chancelière Angela Merkel et par l’extrême droite. 

Ainsi c’est L’Union chrétienne-démocrate (CDU) et son alliée l’Union chrétienne-sociale (CSU) qui sont arrivées en tête des élections européennes en Allemagne dimanche 9 juin. Ils ont obtenu selon les résultats 30% des voix. 

Le parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD) est arrivé en deuxième position, obtenant 15,9% des voix et il obtient 15 sièges, contre 8 jusqu’ici.

Les partis politiques de la coalition gouvernementale, le Parti social-démocrate (SPD), les Verts et le Parti libéral-démocrate (FDP), obtiennent respectivement 13,9%, 11,9% et 5,2% des voix. Les sociaux-démocrates (SPD) sont donc troisième avec 14 sièges (contre 16 actuellement), tandis que les Verts obtiennent la quatrième place avec 12 sièges (contre 21 aujourd’hui).

Une défaite attendue en Allemagne 

Cette défaite de la coalition sur fond de campagnes électorales marquées de violences notamment de l’agression d’un eurodéputé social-démocrate à Dresde début mai, ayant finalement pris une allure de référendum, était attendue. 

Non seulement les allemands sont opposés à la question de l’aide à l’Ukraine, aux investissements nécessaires à la transition écologique. Mais la population assiste impuissamment à la fracture de l’alliance  autant sur la question de l’aide à l’Ukraine que sur les investissements nécessaires à la transition écologique.

Une situation qui fait que le SPD du chancelier Olaf Scholz recule dans l’opinion depuis plus de deux ans, tout comme son partenaire écologiste, à un peu plus d’un an des prochaines élections fédérales.

Les allemands ne supportent plus le poids de l’inflation, le poids de la guerre en Ukraine et surtout le sacrifice qu’on leur demande de faire quant à la transition écologique très chère aux écologistes.

C’est ce qui explique que malgré les scandales qui ont secoué (AfD) l’extrême droite avec des révélations autour d’un projet de “remigration”, porté par des membres du parti, ayant provoqué des manifestations massives dans le pays, il est tout de même arrivé en troisième position. 

Et cela malgré que ses projets de société ne portent que sur l’islamophobie, l’immigration, le racisme et la haine, sa percée n’a pu être qu’enrayée. 

Il faut noter qu’à l’approche des élections les sujets prioritaires pour les Allemands selon les sondages effectués étaient la paix, après plus de deux ans de guerre en Ukraine, la sécurité sociale et la gestion de l’immigration. 

Le rejet de la politique de Macron 

La percée de l’extrême droite en France s’explique sans doute par le  rejet de la politique d’Emmanuel Macron, le rejet des élites, la déconnexion de la part de certain(e)s femmes et hommes politiques des “vrais” problèmes des Françaises et Français tels que le chômage, le poids de la guerre en Ukraine, l’inflation, la question écologique et économique. 

Ce résultat est aussi celui des médias français qui ne se gênent pas de lyncher la France insoumise de Jean Luc Mélenchon par exemple, en mettant en avant les candidats de l’extrême droite. 

Les candidats de l’extrême, malgré leur vacuité de langage, leur racisme et islamophobie assumés, sont beaucoup plus exposés médiatiquement. 

Et malheureusement, dans la grande majorité des cas, jamais les journalistes ne les reprennent sur leurs mensonges et propos fallacieux. 

 « Une faillite médiatique gravissime, un choix délibéré des médias français qui préfèrent le buzz à la vérité, ne voyant visiblement aucun problème à ce que l’extrême-droite prenne le pouvoir en France ». 

Donc cette victoire historique ne doit pas surprendre en Europe, puisque la plupart des médias Mainstreams occidentaux n’ont plus de problèmes à supporter les partis politiques d’extrêmes droites qui n’ont comme thèmes que le racisme, l’islamophobie et l’immigration qui même s’ils savent que compte tenu de la population vieillissante en Europe, ils ne peuvent pas se passer de l’immigration. 

Et que leurs États sont aussi responsables de l’immigration mortelle puisque impliqués dans la plupart des conflits de ce monde de par leur ingérence et parti pris dans les guerres et conflits qui secouent le monde. 

Aïssatou Chérif Baldé 

Un commentaire

  1. Cette percée des ces nationalistes qui prones
    cette doctrine anti-islam, raciste, xénophobe sur le continent devrait être barrer de toute voie pour la majorité aux assemblées et les chancelières sinon il serait face a un retour au fascisme

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