Selon un communiqué du gouvernement de transition guinéen, dix personnes dont sept femmes ont péri dans un incendie survenu ce mercredi 03 juillet 2024 dans une maison près de la capitale Conakry, après une série de drames meurtriers ces derniers jours dus à l’inondation.
“Un incendie s’est déclaré mercredi vers 02H00 GMT dans une maison dans la localité d’Ansoumanyah, entraînant la perte tragique de dix vies humaines, dont sept femmes et trois hommes. Parmi les victimes, nous déplorons la perte d’une femme enceinte” et “d’une autre en âge avancé”, dit le gouvernement dans un communiqué”.
Il s’agit au total de 11 morts puisque la femme enceinte est morte avec son bébé dans le ventre.
Selon un témoin, l’incendie a été provoqué par un court-circuit après une coupure d’électricité.
Des court-circuits devenus très récurrents dans le pays avec des dégâts humains et matériels importants.
Sans oublier que les survivants de ces incendies sont très rarement pris en charge par l’État.
En effet, depuis l’incendie du principal dépôt de carburants de Conakry en décembre 2023 qui avait fait au moins 24 morts, le pays continue de connaître une série de drames meurtriers.
Et la ville a connu des inondations ce mardi qui ont fait mardi à Conakry au moins trois morts dont deux enfants et une femme enceinte après de pluies intenses.
Mais avant c’est un accident de la route qui a fait ce lundi treize morts dont dix femmes, dans le centre-est du pays.
Fort malheureusement, nous assistons depuis plusieurs mois a plusieurs formes d’incendies qui surviennent dans le pays, telles que l’incendie des installations électriques, l’incendie des plantations dans de différentes villes du pays et l’incendie dans le plus grand marché du pays.
Pourtant jusqu’à présent l’État refuse d’informer la population sur les causes de ces incendies à répétition dans le pays.
Or, il est d’une impérieuse nécessité que les causes soient connues et que les responsabilités soient situées.
Pire, malgré ces incendies et les accidents de la route à répétition, hormis des communiqués et sorties laconiques, aucune mesure n’a été envisagée par le gouvernement de transition pour trouver les solutions techniques pouvant sécuriser au mieux les installations électriques, les plantations et surtout engager un travail de partenariat avec toutes les parties prenantes, les forces de l’ordre comprises, afin de ramener la tranquillité dans le pays.
Aïssatou Chérif Baldé
