Guinée: Vent de panique au sommet de l'État sur fond d'une mascarade électorale.

Le chef de la junte militaire françafricaine Mamadi Doumbouya qui a décidé de confisquer le pouvoir en refusant le retour apaisé à l’ordre constitutionnel qui nous livre une campagne électorale marquée par son absence avérée est saisi par un vent de panique.

C’est donc une présidentielle marquée par des rumeurs de déstabilisation où Mamadi Doumbouya exprime à travers les auditions des hauts cadres influents de l’armée tels que Abdoulaye Keïta dit Commando Fakhè, des nominations tous azimuts au sein l’armée, une certaine panique face aux menaces de déstabilisation de son pouvoir.

Et c’est cette panique qui pousse le protégé de la françafrique a auditionné la semaine dernière aussi Baba Barry des forces spéciales pourtant très proches du chef de la junte militaire guinéenne et tant d’autres militaires haut gradés, juste après celle du Général Abdoulaye Keita.

Selon nos sources bien introduites au palais Sékhoutouréya, désormais, tout cadre de l’armée guinéenne qui reçoit un appel de l’ancien président Alpha Condé comme, doit passer devant le Général tortionnaire Balla Samoura.

Ce fut d’ailleurs le cas du général de l’armée Abdoulaye Keita, l’homme qui a facilité la prise du pouvoir par Mamadi Doumbouya le 05 septembre 2021, car ce dernier aurait reçu un appel de l’ancien président Alpha Condé le 10 novembre dernier.

On nous apprend aussi que plusieurs cadres de l’armée inquiets pour leur sort, sont en train de changer de numéro de téléphone pour éviter de recevoir un appel de l’ancien président Alpha Condé ou d’autres opposants politiques influents du pays.

Mamadi Doumbouya conscient donc du danger qui le guetterait actuellement compte faire recours au service des forces spéciales rwandaises pour assurer sa sécurité. Ces éléments des forces spéciales rwandaises seront dans les jours à venir à Conakry nous a t’on fait savoir.

Le fait que cette campagne électorale soit marquée par l’absence du chef de la junte Mamadi Doumbouya et des ténors politiques tels que Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré, Alpha Condé,, exclus sans motifs valables du processus électoral, dénote une incertitude politique, un vide et une panique au sommet au de l’État et des défis sécuritaires où des appels au Boycott de l’élection par les ténors politiques du pays, rendant l’élection contestée, illégitime, crée une atmosphère de tension et de suspicion au sein de l’entourage du pouvoir militaire françafricain guinéen.

Une chose est sûre, Mamadi Doumbouya et son entourage sont en état d’alerte maximum face à des tentatives de déstabilisation, d’où la fermeture prématurée des écoles à partir de ce 15 décembre 2025, une forte panique et de de suspicion au sommet de l’État guinéen sur fond d’un braquage électoral prévu le 28 Décembre 2025.